Un procès inéquitable et des mauvais traitements
Salma al Shehab a vécu plusieurs mauvais traitements avant et durant son procès. Elle a été notamment détenue à l’isolement pendant 285 jours avant l’ouverture de son procès. Elle a également été privée d’assistance juridique pour l’aider en matière légale tout au long de sa détention provisoire et durant ses interrogatoires.
Son procès lui même comprenait plusieurs violations des normes internationales et du Code de procédure pénale saoudien qui règle la procédure d’un procès afin qu’il soit équitable.
Des peines répressives à l’encontre des militant·e·s
Salma al Shehab endure actuellement une peine lourde pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression. Elle a non seulement été condamnée à de très nombreuses années de prison, mais également à une interdiction de voyager après la fin de sa peine de prison. Cette sanction arbitraire risque de l’empêcher de suivre une formation ou de trouver un emploi à l’étranger, d’avoir accès à des soins médicaux en dehors de l’Arabie saoudite et d’avoir des contacts avec sa famille pendant des années.
Amnesty International a appris que le cas de Salma n’était pas le seul et que plusieurs autres défenseur·e·s des droits des femmes avaient été arrêté·e·s pour les mêmes raisons que Salma al Shehab. Une crainte de s’exprimer sur les réseaux sociaux ainsi que dans les médias s’est ainsi installée en Arabie saoudite.
Signe cette pétition pour demander au Roi d’Arabie saoudite la libération de Salma al Shehab sans conditions et l’annulation de toutes les charges dont elle a été accusée !