ETHIOPIE
Libération d’une journaliste
La journaliste et directrice de publication Serkalem Fasil a été libérée après que le juge eu prononcé un non-lieu en sa faveur. Elle a été libérée en même temps que son compagnon Eskinder Negga et 26 autres personnes détenues en Éthiopie, dont six journalistes.
Serkalem Fasil faisait partie des 14 rédacteurs en chef et reporters de journaux indépendants ayant été arrêtés pour avoir publié des articles critiques à l’égard de l’action du gouvernement pendant les élections législatives de mai 2005.
ANGOLA
Pedro Maria António, Paulo Mazungo, André Conde, Domingos Conde
Ces quatre hommes ont été libérés le 23 juillet, après avoir été jugés par le tribunal pénal provincial de Cabinda dans le cadre d’une procédure accélérée. Pedro Maria António a été libéré sans inculpation, tandis que les trois autres hommes ont été condamnés à des peines d’amende avec sursis. Le travail du réseau Actions Urgentes a été déterminant pour l’obtention de leur libération.précise des charges retenues contre eux.
USA
AGUSTÍN AGUAYO , infirmier dans l’armée des États-Unis, qui était incarcéré dans une prison militaire américaine en Allemagne, a été libéré en avril. Il avait été condamné au mois de mars à huit mois d’emprisonnement uniquement parce qu’il avait refusé de participer à la guerre en Irak pour des raisons de conscience. Compte tenu du temps qu’il a déjà passé en détention dans l’attente de son procès, il est resté six semaines en prison après sa condamnation. Ses avocats ont fait appel.
ISRAEL
Libération d’une objecteur de conscience
Hadas Amit, une jeune femme isrélienne, objecteur de conscience, enfin libérée définitivement !
Hadas Amit a enfin reçu une décision officielle d’exemption du service militaire aux motifs d’inadéquation. Après 5 périodes d’emprisonnement, elle ne court désormais plus aucun risque de poursuites. Hadas Amit, âgée de 19 ans, a été condamnée le 18/12/06 à 14 jours d’emprisonnement pour avoir refusé de servir dans l’armée israélienne. Sa demande d’être exemptée du service militaire sur base de son objection de conscience avait été rejetée par l’armée en novembre.
IRAK
Mohammed Siyassi Ashkani a été libéré sans inculpation le 19 juillet. Il avait été arrêté le 24 janvier. Mohammed Siyassi Ashkani est un journaliste kurde originaire de la province de Sulaymaniyah (dans le nord de l’Irak). Amnesty International sait maintenant qu’il était accusé d’espionnage pour le compte d’un parti politique et d’un pays étranger. Il a été maintenu à l’isolement pendant cinquante-cinq jours avant que ses proches ne puissent lui rendre visite. Il a ensuite été autorisé à recevoir sa famille une fois par semaine, mais n’a jamais eu l’opportunité de consulter un avocat. Il était détenu par les Asayish (forces de sécurité agissant officiellement dans la région kurde). Il n’a été ni torturé, ni maltraité. Il a remercié Amnesty International pour son action en sa faveur.
ETATS-UNIS
Mark Wilkerson a été libéré le 12 juillet du Fort Sill, dans l’Oklahama, où il était détenu par les autorités militaires. Il avait été condamné à une peine de sept mois d’emprisonnement pour s’être absenté sans autorisation dans le cadre de ses activités de militaire, à la suite de son refus de se rendre en Irak pour sa deuxième période d’affectation dans ce pays.
ETHIOPIE
L’Éthiopie a libéré 38 prisonniers d’opinion, quatre jours après leur condamnation à de lourdes peines d’emprisonnement. Parmi eux figure Mesfin Woldemariam, universitaire et fondateur du Conseil éthiopien des droits humains, âgé de 76 ans, souffrant d’une pneumonie et détenu dans des conditions très pénibles.
Ces personnes étaient détenues depuis novembre 2005. Elles avaient été arrêtées pendant des manifestations ayant suivi les résultats des élections législatives.
VIETNAM
Nguyen Vu Binh, cyberdissident incarcéré depuis près de 5 ans à la prison de Ba Sao, a été libéré. Le 9 juin 2007, il a rejoint sa femme et leurs deux filles dans leur maison de Hanoï.
Journaliste et écrivain, il avait été condamné à 7 ans de prison. Amnesty le considérait comme un prisonnier d’opinion, incarcéré uniquement pour avoir exprimé pacifiquement ses opinions.
USA
Le 11 juin, la cour d’appel pénale du Texas a accordé à Cathy Henderson un sursis d’une durée indéterminée à l’exécution de sa peine capitale. De nouveaux éléments tendent à prouver que cette femme n’est pas coupable de meurtre puni de la peine de mort. Elle a été condamnée à mort en mai 1995 pour le meurtre d’un bébé âgé de trois mois et demi, Brandon Baugh, qui est mort en janvier 1994, et devait être exécutée au Texas le 13 juin 2007.
Après son arrestation, Cathy Henderson a reconnu avoir tué le bébé, mais elle a affirmé qu’il était mort accidentellement.
SOUDAN
Six membres de l’Association manasir (MAEC) ont été libérés sans inculpation le 26 mai. Certains détenus ont régulièrement été privés de leur droit d’être en contact avec leur avocat ou leur famille.
TUNISIE
Omar Chlendi a été libéré le 27 février 07. Il avait été jugé dans le cadre d’une procédure inéquitable en 2004 pour « appartenance à un groupe terroriste ».
CUBA
Francisco Chaviano González, président d’une ONG de droits humains, avait été condamné à 15 ans de prison en 1994 pour divulgation de secret d’Etat. Il a été libéré conditionnellement.
EMIRATS ARABES UNIS
Humeid Salem al Ghavas était détenu au secret depuis presque deux ans. Il est sorti de prison sans avoir été inculpé de quoi que ce soit.
ARABIE SAOUDITE
Abdul Latheef Noushad avait été condamné en 2003 à avoir un œil arraché. Il est sorti de prison indemne en avril 2006.
BELARUS
Mikhaïl Marinich, ancien ministre et ambassadeur et militant de l’opposition, avait été condamné sur des preuves fabriquées de toutes pièces en avril 2004. Amnesty international le considérait comme un prisonnier d’opinion. Il a été libéré en avril 2006, après deux ans de prison seulement.
CHINE
Mao Hengfeng, militante des droits humains, arrêtée en janvier 2006 avec sa fille, a retrouvé la liberté un mois plus tard. Cette mère de deux enfants a été forcée d’avorter lorsqu’elle était enceinte du troisième, et a été licenciée de son travail. Depuis, elle a fait toutes les démarches légales possibles pour protester contre son licenciement et contre les tortures dont elle a été victime aux mains de la police.
ALGERIE
Hassiba Boumerdesi et Amine Sidhoum, deux avocats algériens spécialisés dans la défense des droits humains ont été acquittés des charges qui pesaient contre eux par un tribunal d’Alger le 25 avril 2007. Ils étaient accusés d’avoir violé les dispositions législatives régissant l’organisation et la sécurité des prisons, les autorités pénitentiaires ayant affirmé qu’ils avaient fait passer des objets à leurs clients en détention sans en avoir obtenu l’autorisation.
Amnesty est convaincue que les accusations avaient été forgées de toutes pièces et visaient à les intimider et à les dissuader de poursuivre leur activité.
IRAK
Madame Hafez Ahmad al Azawi a été accusée par l’armée américaine en Irak, de financer l’insurrection. Elle a été mise hors de cause par la Haute cour criminelle de Bagdad et a quitté l’Irak avec toute sa famille. Elle a remercié Amnesty international par téléphone pour l’aide que nous lui avons apportée et qui a, selon elle, aboutit à sa libération.
République démocratique du Congo
Après plus de cinq mois passés en détention, la prisonnière d’opinion Marie-Thérèse Nlandu et les neuf autres prévenus dans cette affaire ont été acquittés de toutes les charges retenues contre eux par un tribunal militaire de Kinshasa, le 30 avril. Ils sont aujourd’hui libres.
Marie-Thérèse Nlandu était inculpée, avec neuf autres personnes, d’avoir organisé et participé à « un mouvement insurrectionnel » et de « détention d’armes ou de munitions ». Le procès, qui n’a pas respecté les normes internationales d’équité, s’était ouvert le 22 décembre 2006. Amnesty International pense que Marie-Thérèse Nlandu a été prise pour cible en raison de ses activités professionnelles et politiques, qu’elle mène pourtant sans violence.
La famille de Marie-Thérèse Nlandu a écrit à Amnesty International afin de remercier ses membres de leur soutien tout au long de « ces sombres mois ».
TUNISIE
Mohamed Abbou est libre !
L’avocat et défenseur des droits humains Mohamed Abbou a bénéficié mardi 24 juillet 2007 d’une grâce présidentielle qui met fin ainsi à près de deux ans et demi de détention arbitraire. Libéré de la prison du Kef dans l’après-midi, il a regagné son domicile à Tunis.
Contacté par téléphone, Mohamed Abbou, très impressionné par le travail accompli en faveur de sa libération, a tenu à remercier toutes les personnes qui se sont mobilisées en sa faveur. « Heureusement que des amis sont là, et des amis j’en ai beaucoup maintenant » a déclaré Mohamed Abbou d’une voix laissant paraître un immense bonheur.
SOUDAN : Libération d’un militant écologiste !
Mohamed Jalal Ahmed Hashim a été libéré le 25 août 2007.
Il a vivement remercié Amnesty International de son soutien. D’après lui, les fax sont arrivés en si grand nombre que les membres des forces de sécurité qui le détenaient l’ont pris pour une personnalité très importante disposant de multiples contacts dans le monde entier. De nombreux fax ayant fait état de son diabète, le personnel médical de la prison a commencé à surveiller son état de manière quotidienne.
Mohamed Jalal Ahmed Hashim avait été arrêté le 16 juin 2007 à l’université de Khartoum. Il était membre du mouvement d’opposition à la construction du barrage de Kajba au Soudan.
Les habitants des environs immédiats du barrage protestent contre la destruction de leurs villages et contre le fait que les autorités n’aient tenu aucune réunion de consultation en bonne et due forme sur le projet. La construction du barrage de Kajbar est prévue au niveau de la troisième cataracte du Nil, dans le nord du Soudan.
TURKMÉNISTAN
Le défenseur de l’environnement Yevgenia Zatoka a été libéré !
La femme d’Andreï Zatoka
Farid Toukhbatoulline, directeur du groupe Initiative pour les droits humains au Turkménistan, qui a travaillé de nombreuses années aux côtés d’Andreï Zatoka au sein du Club écologique de Dachogouz (CED), a déclaré à Amnesty International : « Nous tenons à remercier tous ceux qui se sont mobilisés pour défendre Andreï, tous ceux qui lui ont témoigné leur sympathie et qui l’ont aidé. »
Andreï Zatoka avait été appréhendé le 17 décembre 2006 par des représentants de la police locale à l’aéroport de sa ville, Dachogouz, située près de la frontière ouzbèke. D’après certaines sources, son arrestation était destinée à le punir d’avoir mené à bien ses activités pacifiques de défenseur de l’environnement. Le 27 janvier, Amnesty International a appris qu’il devait répondre de quatre chefs d’inculpation, dont l’acquisition ou la détention illicite d’armes ou d’explosifs, et la diffusion illicite de substances actives ou toxiques. Ces infractions sont passibles d’une peine de dix-neuf ans d’emprisonnement.