Viols en temps de guerre
Le viol est une des méthodes les plus couramment utilisées par les soldats et les gardiens de prison pour torturer ou punir les femmes. En temps de guerre, le viol est utilisé comme stratégie guerrière. L’ennemi profite de la vulnérabilité des femmes pour les violer et les rendre " impures " aux yeux de leur mari ou famille. Par exemple, des camps de viol ont été organisés lors de la guerre des Balkans pour parfaire le " nettoyage ethnique ". On commence à savoir maintenant que les viols ont été massifs, de la part des Français, durant la guerre d’Algérie. De 1932 jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale, le Japon a mis sur pied des camps d’esclaves sexuelles pour son armée. Ainsi 200 000 femmes ont été contraintes à l’esclavage sexuel dans des centres de viols appelés " centre de délassement ". Ces esclaves appelées " femmes de réconfort " étaient des femmes kidnappées des pays mitoyens en guerre avec le Japon.
Violence sur le lieu de détention et abus sexuel
Si le viol est employé comme méthode de torture, c’est souvent parce que les responsables savent que leurs victimes, une fois libérées, garderont le silence, car le viol s’accompagne souvent d’un sentiment de honte et de culpabilité, et la victime préfère donc se taire.
Mais cela ne concerne pas que les pays non démocratiques. Le rapport d’Amnesty mentionne aussi des conditions de détention " inhumaines " dans certaines prisons des Etats-unis. En effet des prisonnières sont victimes d’agressions sexuelles de la part de gardiens masculins. Selon des détenues, certains gardiens avaient pour habitude de les observer quand elles s’habillaient et se déshabillaient et de se livrer à des attouchements sur elles. Selon des informations récentes, près de la moitié des détenues ont été victimes de violences sexuelles. Dans certaines prisons, les femmes enceintes restent enchaînées même pendant leur accouchement.
Violence domestique
Des femmes battues par leur maris, il y en a partout, dans tous les pays et dans tous les mileux sociaux.
L’UNICEF évalue qu’une femme sur 10 dans le monde est victime d’un viol. Selon la plupart des études publiées sur le sujet, les femmes violées le sont le plus souvent par un homme qu’elles connaissent.