Comment gérer la tempête ?

Si je vous disais qu’il faut fuir la Belgique, parce que dès demain les rebelles viendront piller vos maisons, violer vos mères et vos sœurs, tuer vos pères et même vous tuer vous.
Que feriez-vous ?

Si vous deviez vous limiter à emporter 5 objets ou vêtements avec vous, lesquels choisiriez-vous ?

Situation à laquelle vous n’aimez pas songer. Pourtant elle est le quotidien de millions de personnes qui fuient la misère, la guerre, la torture ou encore la mort.
De nos jours, réfugiés et immigrés sont la cible de bons nombres de discriminations et de stéréotypes. Pour beaucoup de personnes, les réfugiés sont des envahisseurs, des profiteurs, ou même des criminels ! Il faut aller plus loin dans la réflexion sur les réfugiés.

Le réfugié qui a fui son pays a tout abandonné derrière lui. Il ne pourra y retourner que lorsque la situation politique aura évolué. En attendant, il se trouve confronté à une série de problèmes pour vivre décemment dans un pays d’accueil ;l’apprentissage d’une nouvelle langue, de la culture, des mœurs du pays d’accueil. La recherche d’un travail, d’un logement, et la création d’un réseau social, d’amitiés...
Dans les pays riches d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie, le racisme, le nationalisme, le sentiment d’insécurité, la crise économique, la peur devant le défi démographique, l’amalgame entre réfugié et terroriste sont les causes de la politique plus restrictive à l’égard des réfugiés.
Les conditions de détention des immigrants ne respectent pas souvent les normes relatives aux droits humains fondamentaux. Des personnes sont détenues dans des conditions d’hygiène insatisfaisantes dans des centres bondés durant une longue période. Durant ce temps, ils ne peuvent ni contester la légalité ou la nécessité de leur détention.

Si nous nous intéressons aux conditions de détention et à la manière dont sont traités les réfugiés en Europe, nous remarquerons que de nombreuses violations des droits humains ont lieues. Dans ce dossier nous aborderons les problèmes de l’Italie, de l’Espagne et de la Belgique.

Elisabeth Simmons, stagiaire

Quelques chiffres :

Il y a prés de 16 000 000 de réfugiés dans le monde. À çe chiffre s’ajoute 25 000 000 de réfugiés déplacés à l’interieur de leur propre pays, ainsi que 25 000 000 d’ immigrants qui quittent leur pays pour des raisons d’environnement.
4 000 000 d’hommes, de femmes et d’enfants sont victimes de trafic humain (travail ou commerce sexuel) par an.

Souvenez-vous...
Connaissez-vous Semira Adamu ?

Voilà bientot 7 ans et demi qu’elle est morte à l’aéroport de Bruxelles-
National.
Demandeuse d’asile originaire du Nigéria, elle est morte quelques heures après une tentative visant à l’expulser de force depuis l’aéroport. Agée d’à peine 20 ans, elle s’était opposée auparavant à cinq tentatives d’expulsion. Le jour de sa mort, elle était escortée par neuf gendarmes jusque dans un avion à destination du Togo. Trois d’entre eux devaient l’accompagner jusqu’à destination, un quatrième était chargé de filmer une partie de l’opération.
Avant le décollage, les gendarmes ont eu recours à la technique dite “du coussin”.
(Cette méthode était autorisée à l’époque par le ministère de l’Intérieur, mais interdite depuis : elle consiste à placer un coussin sur la bouche d’une personne récalcitrante en instance d’expulsion, pour empêcher de mordre et de crier, sans toutefois lui couvrir le nez.)
Cette jeune fille qui a fui son pays dans l’espoir d’avoir une vie meilleure, a finalement trouvé la mort dans un pays qui ne voulait pas d’elle.

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