Raju Sharma Dhakal a été libéré le 8 novembre en présence de représentants d’organisations népalaises de défense des droits humains. Il a pu retrouver sa famille. Ce jeune homme a été détenu près de deux mois dans la prison de Nakkhu à Lalitpur, dans le district de Katmandou.
Raju Sharma Dhakal avait été appréhendé une première fois le 18 juin 2004, alors qu’il rentrait à pied de l’université, dans le district de Chitwan. Dans les premiers temps, nul n’a été informé de son lieu de détention puis, au bout de vingt-deux jours, l’armée a finalement reconnu qu’il se trouvait dans la caserne de Bharatpur. Lorsque Bal Krishna Dhakal, son père, a cherché à lui rendre visite, le 23 août 2004, il a lui aussi été placé en détention par l’armée. Raju Sharma Dhakal et Bal Krishna Dhakal avaient par la suite été transférés dans la prison de Bharatpur (district de Chitwan).
Selon certaines informations, Raju Sharma Dhakal a été libéré le 3 novembre 2004, mais les forces de sécurité l’ont de nouveau arrêté dès sa sortie de la prison de Bharatpur. Il a ensuite été reconduit dans cet établissement pour y être à nouveau incarcéré, au titre de l’Ordonnance de 2001 relative à la prévention et à la répression des activités terroristes et déstabilisatrices, qui permet aux autorités de maintenir une personne en détention provisoire pendant une période pouvant aller jusqu’à un an. Au début du mois de septembre 2005, Raju Sharma Dhakal a été transféré dans la prison de Nakkhu.
Le 13 septembre 2005, Bal Krishna Dhakal a été libéré de la prison de Bharatpur. Il n’a été ni inculpé, ni présenté devant une autorité judiciaire durant sa période de détention, et il est toujours tenu de se présenter toutes les deux semaines au siège de la police du district.
Radha Bhusal (f), lycéenne, 15 ans
Geeta Nepali (f), 15 ans
Amnesty International a récemment appris que Radha Bhusal et Geeta Nepali avaient été libérées le 24 octobre 2005 sur ordre de la Cour suprême, qui a déclaré leur détention illégale. L’information a été transmise à l’organisation dans une lettre du ministère de l’Intérieur datée du 11 décembre 2005.
Les deux adolescentes venaient d’être libérées sur ordre du tribunal du district de Kapilvastu, dans le sud du Népal, lorsqu’elles ont de nouveau arrêtées été par la police, le 5 septembre. Des avocats d’Advocacy Forum, un groupe népalais de défense des droits humains, ont alors déposé une requête en habeas corpus (procédure permettant la comparution immédiate d’un détenu devant une autorité judiciaire, afin de contester la légalité de la détention, et de permettre ainsi une éventuelle remise en liberté) au nom de Radha Bhusal et de Geeta Nepali devant la Cour suprême, qui a ordonné leur libération le 23 octobre.
Suite de l’action Népal
Merci à tous ceux qui ont envoyé des dessins à la section népalaise d’Amnesty à Katmandou. La réaction (messages de soutien et superbes illustrations) a été d’une ampleur sans précédent. Tous ces dessins ont été exposés et transmis aux autorités locales, afin de faire pression pour améliorer la sécurité des enfants népalais.
Vous pouvez voir en diaporama certains des dessins envoyés à cette adresse :
http://web.amnesty.org/pages/npl-260705-action-fra
Nous venons de recevoir le message suivant de Krishna Pahadi, ancien prisonnier d’opinion et ancien président de la section népalaise d’Amnesty. ll avait été arrêté puis libéré grâce au soutien des milliers de lettres envoyées en sa faveur. Après sa libération, il a parcouru sept pays pour y rencontrer les membres d’Amnesty.
Chers amis d’Amnesty,
Merci beaucoup pour le soutien, la solidarité et la coopération dont vous avez fait preuve pendant que j’effectuais cette tournée dans sept pays, sur l’invitation de plusieurs sections. Je suis rentré au Népal le 26 novembre 2005 et ai déjà participé à huit réunions en trois jours. Nous avons aussi organisé une manifestation le 10 décembre.
Quand je suis rentré, le Kantipur daily a publié un article sur mon périple et a chaleureusement remercié Amnesty International. Merci de transmettre mes sincères remerciements à tous les amis d’Amnesty International.
Je reçois actuellement de très nombreux messages. Cette tournée représente un réel encouragement pour le mouvement en faveur de la démocratie et des droits humains au Népal.
Amicalement.
Krishna