Littérature

La littérature belge de langue française

Les lettres belges occupent une position particulière au sein de la littérature française.

Citons au hasard : De Coster (1827-1879), Georges Rodenbash (1855-1898), Verhaeren (1855-1916), Maeterlinch (1862-1949) et tant d’autres, …

La production des 100 dernières années est abondante, on n’a que l’embarras du choix lorsqu’on veut nommer des auteurs remarquables parmi les romanciers depuis Charles Plisnier (1896-1952) et GEORGES Simenon jusqu’à Amélie Nothomb en passant par Pierre Mertens, Françis Dannemark, Françoise Mallet-Joris.

Parmi les poètes : Odilon-Jean Périer, Achille Chavée, Henri Michaux. Parmi les dramaturges : Michel de Ghelderode Pour les contes fantastiques : Jean Ray Et pour la chanson : Jacques Brel.

PROTO Sabrina

Voici quelques auteurs belges …

André Franquin

André Franquin nous a quittés le 4 janvier 1997, il avait 73 ans. Il était le meilleur auteur francophone de B.D. d’humour. Il a laissé orphelins d’inombrables amateurs, fanatiques, amoureux du style et de la personnalité de l’homme qui a créé ce qu’on a appelé improprement « l’école de Marcinelle ». Un exemple, ou une source d’inspiration commode pour les plagiaires… vous aurez des noms. Peut-être que vous ne connaissiez pas Franquin. Mais vous connaissez au moins l’un de ses deux personnages les plus célèbres : le marsupilami (crée en 1952)… ou Gaston Lagaffe, apparu en 1957. Il a aussi créé une foule d’autres personnages, comme Modeste Pompon, petit Noël, bring M. Backalive, et tous les personnages importants de la série Spirou et Fantasio, tels que Zorglub, Zantafio, le monde de Champignac… Et même s’il n’a pas créé les personnages de Spirou et Fantasio en dépit d’une opinion courante parmi ses lecteurs, il leur a apporté la célébrité. Mon but, en réalisant ces pages est de vous présenter, d’une manière chronologique et illustrée, l’œuvre, la carrière et la personnalité de cet homme fascinant, dont la mort a fait tomber une lourde chape sur le monde de la B.D. européenne. Mais pas de lamentations : la force de Franquin, c’était un humour unique, un sens du gag qui n’a pas cessé de s’affiner en 50 ans. Un comble pour ce pessimiste incurable, qui ne voyait que le rire pour adoucir un peu la bêtise et la méchanceté de monde.

Morris

Maurice de Bevere est né à Courtrai (Belgique) le premier décembre 1923. Il apprend les techniques de l’animation par correspondance avec les cours de Jean Image. En 1943, il entre comme encreur dans le studio belge de dessins animés CBA. Il prend le pseudonyme de Morris. A la fermeture du studio, il rejoint Franquin et Will chez Jijé (c’est le début de la « bande des quatre »). En 1945, il réalise de nombreuses illustrations et couvertures pour Le Moustique, Humodario et Het Laaste Nieuws.

Il crée le personnage de Lucky Luke en 1946 dans l’aalmanach Spirou 1947. La série devient alors régulière dans le Spirou à partir de 1947. A cette époque, Morris déménage aux Etats-Unis avec Jijé et Franquin. Il y rencontre Jack Davis, Harvey Kurtzman et René Goscinny. Ce dernier devient le scénariste de Lucky Lucke après le retour en Europe de tous en 1955. De 1964 à 1967, Morris réalise réalise la rubrique « 9ème art » dans Spirou. Cette chronique est consacrée aux bandes dessinés du monde entier. En 1968, Lucky Luke quitte Spirou pour Pilote. Par la suite, il aura son propre mensuel en 1975. Après la mort de Goscinny, Morris collabore avec différents scénaristes (Vicq, De Groot, Fauche, …). Il lance la série Rantanplan. En 1990, Morris crée sa propre structure d’édition : « Lucky Productions ». Morris est mort accidentellement en juillet 2001. Pour découvrir toutes les facettes de Morris, le mieux est de lire l’excellent ouvrage « La face cachée de Morris ».

Jean-Michel Folon

Il est né le 9 1er mars 1934 à Uccle. Sa carrière artistique prend dès 1960 une dimension internationale. De nombreux journaux et revues popularisent ses desins. Polyvalent, Folon dessine et sculpte, illustre les livres de ses écrivains favoris (Kafka, Borges, Vian, Prévert), participe à des campagnes d’affichage pour les causes qui lui sont chères, crée le générique d’Antenne 2, compose des œuvres magsitrales, habille les stations de métros, … Ses aquarelles, ses affcihes et ses sulptures ont fait plusieurs fois le tour du monde et seront rassemblées un jour à la fondation qu’il a créée en 2000 dans la ferme du domaine de La Hulpe (Brabant Wallon).

A 21 ans, Jean-Michel Folon abandonne ses études d’architecture et quitte Bruxelles pour se consacréer au dessin. Dès ls années 1960, différents magazines américains comme « Esquire », « The New Yorker » et le « Time » publient ses dessins. Il commence à illustrer ses auteurs favoris : Kafka, Bradbury, Apollinaire, Prévert, Vian, Maupassant et Camus. Il conçoit son premier mural pour le pavillon de la France à la Triennale de Milan en 1968 et crée un livre de fin d’année pour The Museum of Modern Art de New York. A partir de 1969, ses expositions parcourent la planète. En 1974, il réalise dix eaux-fortes et aquatintes pour « Les ruines circulaires » de Jorge Luis Borges et Magic City, une peinture de 165 m©˜ pour une salle de métro de Bruxelles. Il réitère l’année suivante en habillant la Waterloo Station de Londres. En 1981, il conçoit des décors de théâtre pour des œuvres de Frank Martin et Giacomo ¨Puccini représentées au Grand Théâtre de Genève et réalise des images projetées pour « Histoire du soldat », d’Igor Stravinsky, au Théâtre de la Vie à Bruxelles. Deux ans plus tard, il se lance dans l’animation et tourne des courts métrages à New York, Los Angeles et la Nouvelle-Orléans. La fin des années 80 voit Folon s’attaquer à la sculpture sur bois tout en continuant de produire des affiches, notamment pour Amnesty International. Il crée également le sigle du Bicentenaire de la Révolution française. En 1990, une exposition d’aquarelles et gravures est organisée au Métropilitan Museum of Art de New York qui présente aussi ses premiers objets transformés. Il sculpte des personnages en terre et en plâtre et réalise ses premières pièces en bronze. A l’occasion d’une exposition au Casino de Knokke - Le Zout- en 1997- il installe une sculpture en bronze devant la mer, que l’eeau recouvre à chaque marée. Plus tard, « Voler », une sculpture en bronze de 3 mètres sera installée à l’aéroport international de Bruxelles. En 2000, l’artiste crée la Fondation Folon. L’ancien domaine Solvay à La Hulpe offre le lieu idéal pour ses œuvres qui parlent de l’arbre, de l’oiseau et de la nature.

Hergé

1907 : Naissance de Georges Rémi à Bruxelles, le 22 mai.

1921 : Il entre dans la troupe scoute du collège, ses premiers dessins paraissent dans Le Boy-Scout belge, le mensuel des scouts de Belgique.

1924 : C’est du nom de Hergé - RG, les initiales de Georges Rémi - qu’il signe désormais ses illustrations.

1925 : Ses études terminées, Georges Rémi est engagé au journal Le Vingtième Siècle.

1926 : Création de Totor, CP des Hannetons, préfiguration de Tintin, dans Le Boy-Scout belge.

1928 : De retour à Bruxelles, Hergé est nommé rédacteur en chef du Petit Vingtième.

1929 : Le 10 janvier, « naissance » de Tintin et Milou dans le Petit Vingtième.

1930 : Création de Quick et Flupke, gamins de Bruxelles et acteurs de courtes histoires complètes dans le Petit Vingtième. Publication du premier album de Tintin, Tintin, reporter au pays des Soviets.

1932 : Georges Rémi épouse Germaine Kieckens.

1934 : La Maison Casterman, sise à Tournai (Belgique) devient l’éditeur des aventures de Tintin. La rencontre d’un jeune étudiant chinois, Tchang Tchong-jen, marque un tournant décisif.

1935 : Pour l’hebdomadaire français, Cœurs vaillants, Hergé crée une nouvelle série et de nouveaux héros : Jo, Zette et Jocko. Cinq albums seront publiés.

1939 : A la suite des prises de positions en faveur du peuple chinois exprimés par Hergé dans Le Lotus bleu, le créateur de Tintin est invité par l’épouse de Chiang Kai-shek à se rendre en Chine.

La guerre imminente en Europe empêchera ce voyage.

1940 : Le 10 mai, la Belgique est envahie par les troupes allemandes. Le Vingtième Siècle et, avec lui, Le Petit Vingtième disparaissent. Tintin au pays de l’or noir, l’épisode en cours de publication, s’interrompt pour huit ans.

Hergé en entreprend un autre, Le Crabe aux pinces d’or, qu’il fait paraître dans Le Soir, l’un des seuls journaux que l’occupant autorise à paraître.

1942 : L’éditeur Casterman, qui obtient d’Hergé qu’il adapte progressivement les épisodes déjà parus à ces nouvelles contraintes.

1944 : La libération de la Belgique, le 3 septembre, met un terme à la publication des aventures de Tintin dans Le Soir.

1950 : Ayant entrepris On a marché sur la Lune, épisode qui nécessite un travail technique important, une grande rigueur documentaire et une attention particulière, Hergé s’entoure de collaborateurs et fonde les Studios Hergé.

1955 : Tintin, dont les albums ont de plus en plus de succès, est à ce point populaire que la publicité s’intéresse à lui. Hergé développe dans le même temps une collection de chromos au sein de laquelle Tintin joue le rôle de présentateur dans différents domaines du savoir.

1960 : Tintin fait du cinéma et c’est le jeune belge Jean-Pierre Talbot qui l’incarne au grand écran dans Tintin et le mystère de la « Toison d’Or ». L’acteur récidivera en 1964, dans Tintin et les oranges bleues.

1969 : Les studios Belvision de Bruxelles produisent un dessin animés de long métrage à partir de l’album Le Temple du Soleil.

1973 : Les éditions Casterman publient un premier volume des Archives Hergé. Le mythique Tintin, reporter du Petit Vingtième au pays des Soviets, reparaît ainsi, plus de quarante ans après qu’il fut devenu introuvable.

1976 : Le 29 septembre, inauguration de la statue en bronze de Tintin et Milou, à Bruxelles.

1977 : Le divorce avec sa première épouse ayant été prononcé, Georges Rémi épouse Fanny Vlamynck.

1979 : Les cinquante ans d’existence du héros fétiche d’Hergé sont notamment célébrés au moyen du Timbre émis par la Régie belge des Postes, de l’exposition Le Musée imaginaire de Tintin et de l’album Cinquante ans de travaux fort gais, etc.

1981 : Retrouvailles émues entre Hergé et Tchang Tchong-jen, l’ami chinois qui avait inspiré Le Lotus bleu quarante-cinq ans plus tôt.

1982 : Pour fêter le soixante-quinzième anniversaire d’Hergé, la Société belge d’Astronomie donne son nom à une planète récemment découverte. La planète Hergé est située entre Mars et Jupiter.

1983 : Le 3 mars, mort de Georges Rémi, dit Hergé.

1986 : Parution de l’album Tintin et l’Alph’Art, dernière aventure, inachevée, de Tintin.

1987 : Hergé ayant manifesté sa volonté de ne pas confier Tintin a un autre dessinateur, son épouse Fanny décide de substituer une Fondation Hergé aux Studios Hergé restés en place jusque-là.

1988 : Inauguration, dans une station du métro Bruxellois, d’une fresque de deux fois cent cinquante mètres animée par l’ensemble des personnages des aventures de Tintin, à partir d’une esquisse réalisée par Hergé. Disparition du Journal Tintin.

1989 : Inauguration, au Centre national de la Bande Dessinée et l’Image à Angoulêmes, France, d’un buste d’Hergé dû au sculpteur Tchang Tchong-jen. La Fondation Hergé monte une vaste exposition intitulée Tintin, 60 ans d’aventures, inaugurée à Bruxelles et destinée à faire le tour du monde.

Paul Delvaux

Paul Delvaux né le 23 septembre 1897 à Antheit, près de Huy. Peintre, dessinateur et graveur, il reçoit, après sa formation à l’Académie de Bruxelles, l’influence des courants impressionniste et expressionniste. Il s’oriente ensuite vers le surréalisme, dont il sera l’un des représentants les plus typiques. Peintre des trains, des nus et des squelettes, il éprouve une attirance pour les objets mystérieux dans un univers onirique et inquiétant, teinté d’érotisme. Parmi ses principales œuvres figurent la série « Squelettes » (1939-1944), « La tentation de Saint-Antoine » (1945-1946), « Train de nuit » (1947), « Le petit chemin » (1961) et « Le canapé bleu » (1967). Il décède à Furnes le 20 juillet 1994. Paul Delvaux marque très tôt de l’intérêt pour la pratique du dessin et l’étude de la musique. Grâce à sa rencontre avec le peintre Franz Courtens en 1919, ses parents, qui jusqu’alors ne comprenaient pas son inclination pour la peinture, acceptent de l’inscrire à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, d’abord en architecture, puis en peinture dans l’atelier de Constant Montald (1920-1924). Delvaux travaille alors d’après nature, notamment au Rouge- Cloître, dans la forêt Soignes, et expose en 1924 avec le groupe « Le Sillon », qui rassemble des artistes influencés par l’impressionnisme. Son œuvre traverse ensuite une brève période expressionniste, qui témoigne de son admiration pour Constant Permeke et Gustave De Smet. Mais en 1934, l’exposition « Minotaure » du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, qui présente des œuvres de Magritte, Ernst, Dali ou encore Giorgio De Chirico, lui révèle le surréalisme à Paris. Cependant, Delvaux n’est pas à proprement parler un inventeur de formes. Dans ses tableaux, chaque élément s’identifie avec un aspect du réel, mais les composantes troublent les données naturelles du monde quotidien. On lui doit également des compositions d’inspiration religieuse comme « Crucifixions » et « Mise au tombeau » en 1951. Parmi ses peintures murales figurent des réalisations pour l’Institut de Zoologie, le Kursaal d’Ostende et le Palais des Congrès de Bruxelles en 1959 ainsi que la décoration du métro bruxellois en 1978. La Fondation Delvaux est créée en 1980 et un musée rassemblant une série de toiles caractéristiques de son évolution est ouvert à Saint- Idesbald en 1982. Paul Delvaux, qui effectue des séjours de plus en plus fréquents sur la côte belge, s’installe à Furnes en 1969 et y restera jusqu’à sa mort. Son œuvre a obtenu de nombreuses récompenses dont le Prix de l’Académie Picard en 1938, la Médaille de l’Exposition universelle en 1958 et le Prix Rembrandt en 1973.

Constant Permeke

Constant Permeke, peintre, sculpteur et dessinateur belge, est né le 31 juillet 1886 à Anvers. De 1909 à 1912, Permeke appartient à la « deuxième école de Laethem-Saint-Martin », un groupe d’artistes précurseurs de l’expressionnisme en Flandre. Sa peinture évolue de l’impressionnisme et même du pointillisme (1912-1918) vers l’expressionnisme, avec une prédilection pour les thèmes ruraux. Permeke marque l’art flamand entre les deux guerres. Il réalise ses premières sculptures en 1935 et des dessins surtout entre 1940 et 1945. L’artiste s’éteint à Ostende le 4 janvier 1952. Aux académies de Bruges (1903) et de Gand (1905), Constant Permeke se lie d’amitié avec d’autres artistes flamands tels que Frits van den Berghe et Gustaaf de Smet. Ils s’influence mutuellement et l’art de Permeke évolue de l’impressionnisme vers une forme monumentale d’expressionnisme. De 1909 à 1912, Permeke constitue avec ces artistes et d’autres, dont Servaes, la « deuxième école de Laethem-Saint-Martin », un groupe de pré-expressionnistes flamands. De 1912 à 1914, Permeke travaille à Ostende, où il côtoie d’autres artistes tels que Spilliaert et Ensor. Permeke évolue vers le pré-expressionnistes après un passage par la technique en pointillé du pointillisme. Gravement blessé au début de la Première Guerre mondiale, il est évacué en Grande-Bretagne, où il peint ses premières œuvres véritablement expressionnistes. Après la guerre, il revient à Ostende et s’établit ensuite définitivement à Jabbeke. Permeke marque l’art flamand de son empreinte entre les deux guerre. Ses paysages et ses portrait de paysans illustrent sa préférence pour les thèmes ruraux. Ses œuvres traduisent la réalité de la campagne flamande et magnifient les paysans et les marins. Permeke recourt à des thèmes universels tels que l’attachement à la terre, la maternité ou tragédie humaine. Il réduit les détails au minimum pour atteindre dans ses tableaux une expressivité véritablement monumentale. Permeke se met à la sculpture en 1935. Ses sculptures évoluent d’un expressionnisme brut (« Marie-Lou », bronze, 1935-1936, Musée en plein air, Anvers) à des formes plus sereines (« Nu gisant », plâtre, 1949, Musée Permeke, Jabekke). Ses dessins, caractérisés par un traitement sculptural des formes et une palette chaleureuse, datent de la période allant de 1940 à 1945. Permeke meurt à Ostende le 4 janvier 1952. Une maison conçue par l’artiste à Jabbeke abrite le Musée provincial Permeke.

Francis Dannemark

rédigé en août 2002 par l’auteur

Biographie

Né le 13 avril 1955 à Macquenoise, sur la frontière franco-belge. Etudes de philosophie & lettres à l’Université de Louvain. A dirigé une revue littéraire, La Vigie des Minuits Polaires. Diverses activités, dont professeur, garde de nuit, traducteur, critique de cinéma, adjoint du rédacteur en chef d’un journal de bandes dessinées, attaché culturel dans un cabinet ministériel, animateur d’ateliers d’écriture en Belgique et en France, écrivain en résidence (Université d’Artois, 1994-1995), directeur d’un centre culturel Bruxelles, directeur des associations « Escales des lettres » (Bruxelles/Arras), animateur de cafés littéraires, organisateur de festivals littéraires internationaux,…

En 1998, il a crée la collection « Escales du Nord », qu’il dirige avec Jean-Yves Reuzeau aux Editions Le Castor Astral (Paris/Bordeaux). Il y publie des romanciers et des nouvellistes (Philippe Blasband, Cécile Wajsbrot, Xavier Deutsch, Thomas Gunzig, Jef Geeraerts, Daniel Soil, Régine Vandamme, Eva Kavian, Yves Buin,…), des poètes (l’anthologie Poète toi-même, Miriam Van hee, Patricia Nolan, Wilfred Owen, Stefaan van den Bremt, Pasolini), ainsi que des antholgies de littérature contemporaine européenne (Histoires d’eaux, Au fil du temps, Bloum à Bruxelles, Escales littéraires d’automne).

Charles Plisnier

Charles Plisnier est né en 1896 dans le Hainaut. Après des études de droit à l’université libre de Bruxelles, il devient un des premiers membres du parti communiste belge. En 1925, il dirige le Secours Rouges International. Trois ans plus tard au Congrès d’Anvers, il est exclu de l’Internationale avec les autres sympathisants trotskistes. Pliesnier revient alors à la littérature. Il abandonne le barreau et s’exile à St Germain-en-Loye à partir de 1937, après avoir été élu à l’académie royale de Belgique. De Charles, on retient surtout Faux Passeports, son chef d’œuvre qui lui valut le prix Goncourt en 1937. La personnalité de Pliesnier ne peut pourtant se résumer à son aventure communiste, la lecture de Meurtres, nous fournit, selon Charles Bertin, son image la plus complète et la plus fidèle et une admirable traduction romanesque de sa soif d’absolu et de son immense pitié pour les faiblesse de l’homme. Avant la fusion avec l’Athénée Royale de Mouscron, l’école de pecq s’appelait le Lycée Charles Plisnier.

Amélie Nothomb

Source http://www.freeflights.net/numero.6/lecteur/nothomb.htm Date : 19 mars 2003 « Auteur » : Sieuw Marielle

Amélie Nothomb

Toute jeunette écrivain (25 - 30 ans), déjà élevée au rang de génie littéraire, Amélie est un auteur complètement hors du commun. Ses livres sont de pures merveilles !

Ses oeuvres

Amélie Nothomb est une spécialiste en mauvaise foi. Son arme terrible : le dialogue. On peut trouver dans ses livres deux types de récit : des romans écrits sous forme classique un(e) narrateur(trice) qui vous raconte son histoire, mais les meilleurs sont ceux que ne sont qu’un long grand dialogue d’un bout à l’autre du livre. Tentatives de duperie, mensonges par omission, révélations inattendues, rien ne vous sera épargné.

Caractéristiques de ses romans

Ses thèmes préférés : la Vérité, l’Amour, la Beauté. A noter qu’Amélie se met souvent elle-même en scène, de manière plus ou moins autobiographique.

Petite biographie

Elle a passé les 5 premières années de sa vie au Japon, puis elle déménage en Chine où elle reste encore quelques années avant de partir pour l’Europe. Ces deux premiers pays l’ont beaucoup marquée, et imprègnent fortement ses œuvres. Elle semble adorer le Japon et avoir une dent contre la Chine. Elle vie aujourd’hui en Belgique. Avec son premier roman « Hygiène de l’assassin » paru en 1992, qui reçoit un prix, elle est reconnue très jeune (elle a environ 24 ans) comme un génie de la littérature. Ses romans se succèdent, et elle devient rapidement un auteur à la mode. Son dernier roman à ce jour est : « Stupeur et tremblements ».

Raoul Cauvin

Né à Antoing dans les années 30, Raoul ne se destinait pas à la bande dessinée, puisqu’il a suivi à l’institut Saint- Luc de Tournai une formation en lithographie publicitaire. Finalement, c’est Charles Dupuis qui l’a fait engager pour écrire le scénario des Naufragés de Claire Bretécher. A partir de ce moment-là, tout s’est accéléré : Louis Sabérius, qui souhaitait un western, a demandé l’aide de Raoul Cauvin : pour ne pas rivaliser avec Lucky Luke notre jeune scénariste a pensé à la guerre de Sécession, ce fut le début d’une série qui court toujours : Les Tuniques Bleus comptent aujourd’hui allègrement plus de 40 numéros…

Le Lann Gaëlle

GEORGES SIMENON

Georges Simenon est le créateur de Maigret, la silhouette du commissaire est célèbre dans le monde entier grâce au cinéma et à la t.v. Maintenant, réduire l’œuvre de Simenon à Maigret serait oublier la grande partie de sa production, c’est- à- dire les nouvelles et les romans psychologiques. Simenon est un romancier dont la vie se confond avec la légende, dont l’œuvre inclassable reste à découvrir : des contes populaires aux derniers romans, des récits où se reflètent les inquiétudes des hommes d’aujourd’hui. Georges Simenon est sans doute l’écrivain le plus « citoyen de la francophonie » : né en Wallonie, promenant son Maigret dans les rues de Paris, et, après un détour par les Etats-Unis, a installé ses tables de travail en Suisse et épousé une Québécoise. Personne mieux que Simenon n’a senti la France profonde de l’entre-deux guerres, personne n’a mieux traduit les bouleversements provoqués par l’essor de la société marchande, l’éclosion de la culture de masse, la déshumanisation des rapports sociaux, le déracinement du citadin victime de l’exode rural. D’un côté, Simenon décrit la convivialité des « petits gens », l’innocence enfantine, de l’autre, il dénonce le progrès, la bourgeoisie. Ses ouvrages autobiographiques, comme « je me souviens » (1945) ou « Pedigree » (1948), ont évoqué l’atmosphère de pauvreté digne, de tristesse pluvieuse et de catholicisme dévot qui a baigné son enfance. Simenon, est décédé le 4 septembre 1989.

Autres œuvres : L’affaire Saint-Fiacre La porte Novembre L’Outlaw Cours d’assises, …

Kesteloot Michaël

Les pesronnes disparues en 2002

 Pierre Rapsat ,
 le réalisateur André Delvaux à 76 ans (auteur d’ "Un soir un train’"
 Charles Dupuis, 84 ans, Pionnier belge de la BD ’ Spirou’
 Charles Bertin, académicien , écrivain , dramaturge
 Luc Varenne , chroniqueur .
 

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