Deux hommes condamnés à la pendaison en Egypte

Amro Muhammad Issam et Muhammad Nagi Abd al Salam ont été déclarés coupables de meurtre en juillet 2002 ; leur condamnation à la peine capitale été confirmée en mai 2003. Depuis lors, Amnesty International n’a reçu aucune nouvelle les concernant. Ils risquent de se trouver toujours dans les couloirs de la mort, ou d’avoir été exécutés. Ils ont été condamnés à la peine de mort par pendaison.

Depuis plusieurs années, la peine capitale est de plus en plus fréquemment prononcée par les tribunaux égyptiens, malgré la tendance qui prédomine dans le monde en faveur de son abolition. Au moins 48 personnes, dont cinq femmes, ont été condamnées à mort en Égypte au cours de l’année 2002. Dans ce pays, le champ d’application de la peine capitale couvre des infractions de droit commun, telles que l’usage ou le trafic de stupéfiants, le viol et le meurtre, ainsi que des infractions qualifiées de " terroristes ".

En novembre 2002, le Comité des droits de l’homme des Nations unies s’est déclaré préoccupé par le très grand nombre d’infractions passibles de la peine de mort en Égypte. Il a recommandé aux autorités de ce pays de prendre des mesures en vue d’abolir ce châtiment.

Veuillez écrire au Président de la République, son Excellence Mohammed Hosni Mubarak, en lui edmandant la clémence pour ces deux hommes.

MODELE DE LETTRE

Son Excellence Mohammad Hosni Mubarak
Président de la République arabe d’Egypte
’Abedine Palace, Cairo
Égypte
Fax : 00 202 390 1998
E-mail : webmaster@presidency.gov.eg (Si votre message e-mail vous revient, veuillez envoyer votre message par courrier aérien).

Monsieur le Président de la République,

Je suis un/e étudiant/e de l’école… (nom de l’école) en Belgique.

j’ai l’honneur de vous écrire pour vous demander d’user de votre droit de grâce à Amro Muhammad Issam et Muhammad Nagi Abd al Salam, condamnés à mort pour meurtre. Je reconnais la gravité des crimes dont ces deux hommes ont été reconnus coupables. Toutefois, je m’oppose en toutes circonstances à la peine de mort, qui constitue une violation du droit à la vie, tel qu’il est proclamé par l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Je me permets d’attirer votre attention sur le fait qu’il n’a jamais été démontré que la peine capitale ait un effet plus dissuasif que les autres châtiments en matière de criminalité, et qu’elle est dégradante pour toutes les personnes impliquées dans son application.

La tendance qui prédomine dans le monde est en faveur de l’abolition de la peine capitale ou de la réduction de son champ d’application, conformément à l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), auquel l’Égypte est partie. Si, par malheur, ces deux hommes ont déjà été exécutées, je vous prie de me le faire savoir par vos services.

En espérant que vous tiendrez compte de ma lettre, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments distingués.

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