« Je m’appelle Tatiana. J’ai atterri dans un bar au Kosovo, je suis prisonnière et obligée de me prostituer. Je ne suis pas payée, je ne peux sortir toute seule, le propriétaire devient de plus en plus violent au fur et à mesure que les semaines passent. Il m’a « achetée » et estime que je lui appartiens.
Il me bat, me viole ainsi que d’autres filles, et me laisse très peu de répit. Je n’arrive plus à supporter cette situation, même lire me devient insupportable.
Nos « clients » sont principalement des militaires, je refuse ce réseau de prostitution et l’ai crié un peu trop fort.
Ma vie est en danger. »
Ce « client », je le connais très bien. Il n’a pas apprécié mes dernières réflexions.
« Tu aurais dû te taire quand il était encore temps. »
Je m’appelais Tatiana. Une femme m’avait proposé un travail à l’étranger et un passeport.
Mon prix : 3000 Euros.......
Ce militaire travaille pour la MINUK Son supérieur lui a dit : « Après tout, ils n’ont qu’à mieux surveiller leurs filles ! »
Conception du script : les élèves du cours de Morale, groupes 1 et 2 de quatrième année de l’Institut d’Enseignement Secondaire Provincial, Ecole du Futur, Rue des Etampes, 2, à MONS.
Photos : Léo.
Personnages : Florence et Térence.
Remerciements à Alexandra, Florence, Jonathan, Léo, Térence et Vanessa, ainsi qu’à tous les autres élèves de quatrième groupe 1 et 2..
Un merci tout particulier à Roland pour son aide précieuse.
Sources : « Dossier d’Amnesty International. La violence contre les femmes. Papiers
libres 2004.Page 39. »