L’Afrique sans dette ou l’Afrique s’endette ?

La spirale monétaire dirige un monde où l’équilibre est rompu. Les riches au Nord, les pauvres au Sud. L’apparition de l’argent a séparé l’humanité.

Vicieuse et terrifiante. Elle anéantit des peuples, des hommes, des vies.
Cette maladie des pays du Sud est souvent endémique. Elle touche 1,1 milliard de personnes selon la Banque mondiale : la pauvreté tue ou affaiblit tout sur son passage.

Une conséquence profitant aux leaders du Nord. La dette du Tiers-monde date, pour la plupart des pays, de la Seconde Guerre mondiale. La Banque mondiale, où 17 % des droits sont détenus par les Américains, poussait les pays du Sud à emprunter. Le motif étant de moderniser leur appareil d’exportation et ainsi faire partie du marché mondial. D’abord à des taux dérisoires : 4 à 5 % dans les années 70 ensuite à des taux d’emprunt passant les 16 %. Ce changement brutal est dO à l’endettement des États-Unis face à leur intervention au Vietnam, en Irak et au Nicaragua.

La dette pas annulée

De plus, ces pays pauvres rachètent leurs propres marchandises travaillées et raffinées par de grandes multinationales.

Contrairement à ce qu’avait laissé entendre le G8 (les huit plus grosses puissances économiques mondiales), la dette de l’Afrique n’a pas été annulée.

Après des siècles de colonisation, d’exploitation et de détournement des richesses, les anciens coloniaux ou dirigeants actuels réclament encore de l’argent. On a laissé ces pays les poches vides et avec une terre desséchée.

La pauvreté est-elle le mécanisme de la honte ?
La solution à la pauvreté n’est pas d’accueillir chaque immigré dans nos frontières mais plutôt d’inciter les leaders de ce monde àl’annulation des dettes et d’agir de façon équitable.

Nous sommes responsables de la détresse des pays que nous avons colonisés. Nous nous devons de remettre leur économie sur pied. Abolir la pauvreté, voilà l’objectif du XXle siècle.

En dépit de leur image de bons Samaritains, les grands dirigeants de ce monde ne chercheraient-ils pas à tirer parti des pauvres ?

Ne seraient-ils pas le prolongement d’un mouvement colonial ? Ou peut-être cherchent-ils vraiment à amener la prospérité dans les pays endettés ?
Dans ce cas, il faudrait manifester contre l’incapacité volontaire des grands dirigeants.

Adeline et EIodie HALLOY

sources : http://www.cadtm.org, http://www.banquemondiale.org/,
http://www.programme-tv.net

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