Quand notre perception rejoint nos a priori...

Très souvent on entend des réflexions autour de ce qu’est le racisme et quelquefois notre perception des faits nous empêche de voir clairement ett franchement en nous.
Si nous considérons que le racisme est fondé sur les critères de personnes qui ont une opinion négative sur les étrangers ou les personnes physiquement différentes, voyons comment, au sein d’un groupe s’affirme une identité.

Il est clair qu’il n’est pas toujours facile de s’incruster dans un groupe, une bande. Plusieurs barrières s’érigent dès qu’on approche d’un peu trop près certains membres d’un groupe donné. Selon moi, il faut mettre en évidence sa personnalité, ses qualités, ses défauts, aider une personne qui a un problème. Les autres apprennent ainsi à nous connaître en même temps que nous apprenons à les connaître et c’est ainsi que nous créons des liens et nous pouvons adhérer à ce groupe.

Pourtant, certaines fois, les choses ne se passent pas bien. Il suffit que deux personnes ne s’apprécient pas beaucoup ou que les barrières qui les séparent soient un trop grand obstacle entre elles. Alors, un petit incident prend des proportions et peut dégénérer.

Cependant, si nous considérons que chacun de nous possède les mêmes droits, rien ne peut empêcher de vivre ensemble. Mon voisin, mon camarade est quelqu’un comme moi, qui souffre des mêmes problèmes que moi, qui pleure, qui rit, qui s’emballe tout comme moi. Pourquoi le rejeter sous prétexte qu’il n’est pas ceci ou cela, ou comme ceci ou comme cela ?

Si nous faisions un petite effort d’autocritique, nous verriins combien de fois chacun de nous a laissé ses préjugés prendre le dessus sur la logique de la citoyenneté.

Ne sommes-nous pas tous égaux devant la mort ?

Pourquoi ne le serions-nous pas également devant la vie ?

Matthias

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