Selon le Larousse 2005, immigrer est
« l’action de venir se fixer dans un pays étranger au sien. » Cette définition nous donne une idée imprécise de la vérité. En effet, devant les nombreux demandeurs d’asile, chaque pays est libre d’accepter ou non leurs demandes. Ce qui constitue de nombreuses difficultés à ces personnes qui sont obligées de quitter leurs pays et leurs biens afin d’apporter argent et donc nourriture à leurs familles.
Le cas des Pavs-Bas illustre palfaitement une des péripéties pouvant être vécue : Les candidats à l’entrée aux Pays-Bas devront réussir un test de langue et de connaissance du pays. Certains pourraient voir dans cette nouvelle condition, une mesure de discrimination mais Mme Verdonk ( Ministre néerlandaise de l’immigration de l’intégration) rétorque et estime : « que nous sommes en droits d’attendre de ceux qui veulent venir ici qu’ils s’investissent. »
Si ce projet se réalise dans les délais prévus par la Ministre, les premiers examens seront introduits cet été. « II n’y aura plus d’autre solution pour aller vivre aux Pays-Bas que de réussir, sans quoi la demande de permis de résidence ne sera même plus prise en considération. » ajoute la Ministre dont la priorité est de verrouiller son pays. Mais est-ce la bonne solution ?
Heureusement pour ces courageux candidats, 700 organisations de réfugiés, d’immigrés et de gens du voyage ont vu le jour proportionnellement à la croissance de ce peuple « étranger » .
Dans ce nouveau numéro du « Gaum’unication » nous nous intéresserons plus en profondeur sur les immigrés des pays de l’est qui traversent les mêmes difficultés mais qui sont peut être plus discrets ou simplement moins médiatisés. Or, ils méritent toute notre attention et notre soutien
En effet, ces peuples rencontrent d’autres problèmes : lettres de menaces, injures à caractère racial, ou encore viols.
Il est nécessaire de rappeler que les immigrés sont des gens comme nous, sauf qu’eux ne vivent pas, ils survivent.