Ces préjugés ont toujours existé et c’est pour cette raison qu’au lVème siècle avant Jésus-Christ, les lois en vigueur à Sparte prévoyaient que les nouveaux nés faibles ou mal constitués seraient éliminés et ceci s’est perpétué jusqu’au christianisme où elles s’atténuèrent.
Et ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale que l’on commença véritablement à prendre leur problème en compte.
Néanmoins, pour ma part, je pense qu’il y a encore de nombreuses choses à faire en leur faveur. Mettez-vous ne fût-ce qu’un instant à la place de ces pauvres gens qui ne peuvent se promener dans la rue sans être jugés, ces pauvres gens qui sont insuffisamment considérés en particulier dans le monde du travail. Ce qui est encore plus malheureux c’est que parfois ils se rendent compte de leur état mental et qu’ils aimeraient retrouver toutes leurs facultés mais cela demande énormément d’efforts et de patience et dans le pire d ca.s la guérison est inimaginable.
Je ne me permettrais pas de mentir en disant qu’il ne m’est jamais arrivé de me moquer, de lancer un drôle de regard ou encore de me
méfier d’une personne ayant des déficiences mentales. Pourtant je sais bien que ce sont des réactions ridicules, et je m’en suis davantage rendu compte lorsque j’ai fait la rencontre d’un jeune garçon trisomique. Malheureusement, rares sont ceux qui ont la chance de vivre cette expérience enrichissante. De plus ces discriminations ne leur permettent pas de progresser bien au contraire. Je crois que le fait d’être conscient de ces enfantillages est déjà un grand pas vers la tolérance. Il faut également se dire que ces gens ne sont pas différents de nous, qu’après tout ce sont des êtres humains et que comme tout un chacun, ils ont le droit au respect.