« Tant que je suis assise, on ne remarque rien. Tout s’écroule quand je dois marcher. Ce sont surtout les garçons qui sont méchants avec moi. Ils me laissent à l’écart car ils sont gênés de se montrer avec moi. Ils disent : « Va-t’en, on ne t’aime pas. »
Ces comportements me font très mal. J’ai un poids sur le cœur, j’ai envie de pleurer et même parfois de frapper. J’accepte difficilement mon handicap et je fais d’énormes efforts pour être comme les autres. Je suis fille unique. Mon père comprend mes problèmes et me soutient. Par contre, ma mère supporte difficilement la situation. D’ailleurs, elle refuse de m’accompagner à mes cours d’équitation depuis que j’ai fait une chute. Elle pense que ce sport est réservé aux valides et cela me peine énormément. Mon beau-père ne m’accepte pas non plus, parfois même il me donne des coups quand il a trop bu.
ALEXANDRA