« Les gens se rassemblent en groupe autour d’un mot d’ordre raciste, nationaliste, pour discuter des différences et des moyens de le combattre » note une étudiante de 21 ans à l’ULB.
Il est intéressant de constater que des groupes, partis politiques ou même sectes n’agissent que sous l’effet de mots tels que « hostilité, violence,... »
Pour une grande partie de la population, ces idéologies n’ont aucune base scientifique et ne seraient que des justifications inventées du fait qu’il existerait une hiérarchie des races donnant le droit à une race, dite supérieur, de dominer les autres.
Une infirmière de 52 ans travaillant dans une maison de retraite, voulant garder l’anonymat, précise qu’avoir une idéologie commune est plus représentatif auprès des hautes instances.
Le Vlaams Belang, anciennement Vlaams Blok, n’est qu’un exemple des plus frappants. Il est connu pour ses idées très conservatrices. La montée de la violence et de l’insécurité en Belgique ne fait qu’accentuer la position de force qu’occupe ce parti dans la politique belge. Même nos voisins français ont connu ce phénomène aux dernières présidentielles où la droite affrontait l’extrême droite.
Mais comment peut-on expliquer le racisme ? « En fonction des expériences communes qu’ils ont vécues, et pour pouvoir influer sur le cours de l’histoire » répond un ingénieur chimiste de 56 ans. Suite à une agression, un viol ou encore un meurtre, nos mentalités peuvent se modifier. La violence, qui a été causée, est renvoyée à ses auteurs mais pas forcement sous la même forme. Cela peut être traduit par de la haine, aussi bien physique que verbale.
Revient à nous maintenant la responsabilité de nos actes et de nos paroles. Car dans ce monde où la multicultularité règne en permanence, chacun se doit de trouver sa place.
N. Teya