La vague de violence de ces dernières semaines laisse matière à réflexion. A paris, les jeunes brûlaient les voitures, et d’autres atrocités. On les accuse d’être de plus en plus violents. Mais le sont-ils vraiment ? Kevin, un jeune parisien de 14 ans a été interrogé à ce propos. « Je pense que nous, les jeunes, sommes devenus plus violents car on ne nous accorde pas assez d’attention. Certains passent trop de temps sur les jeux vidéo souvent violents, tout comme les films que d’autres regardent. Je pense qu’on n’a pas assez le temps de s’épanouir ». En effet, on peut noter que de plus en plus de jeunes passent plus de temps à jouer à des jeux violents qu’à s’épanouir, ce qui peut être une cause de violence.
« Mais par rapport à la génération précédente, il n’y a pas de progrès. Il y a toujours eu des vols, des bagarres dans les écoles, personne n’y changera rien ». Mais alors, comment peut-on expliquer la vague de violence connue à Paris il y a quelques mois ? Ceci reste un mystère. D’ailleurs, le jeune Kevin a eu des liens avec ces violences. « Oui, en quelque sorte, car je connais certaines personnes dont je ne citerai pas le nom qui ont brûlé des voitures », explique Kevin.
Maintenant, pour avoir l’opinion de quelqu’un d’aussi bien concerné par ces violences, Henri, 88 ans, livre son avis sur les jeunes d’aujourd’hui. « Dans ma jeunesse, les jeunes étaient plus respectueux. Aujourd’hui, leur éducation est moins stricte et ils se permettent tout ». Il est vrai, les jeunes sont moins soumis à une éducation sévère, mais ce n’est pas pour autant que les jeunes sont plus violents qu’avant. « Je ne pense pas qu’ils soient sensiblement plus violents. C’est juste que, le soir, je n’aimerais pas traîner dans certains quartiers...Ils sont potentiellement dangereux, surtout lorsqu’ils sont en groupe ».
En conclusion, il est possible que les jeunes soient plus violents à cause des jeux vidéo et du manque de discipline. Cependant, comme l’indique Kevin, « il y a et aura toujours des petites disputes dans les cours de récréations ». reste à chacun de se serrer les coudes pour éviter la violence.
S. Wallemacq