La torture : l’instrumentalisation de la discrimination

Les lésions physiques, consécutives à la torture ne sont pas toujours apparentes. Elles finissent parfois par disparaître.

Mais les torturés gardent d’autres séquelles physiques moins visibles : diminutions de l’audition et de l’acuité visuelle, maux de tête intenses et tenaces, syndromes articulaires et osseux, troubles de l’équilibre et difficultés pour marcher, problèmes sexuels...

Tous ces symptômes demandent à être soignés pendant longtemps.

Quant aux lésions psychiques, elles sont parfois si graves que d’anciens torturés, longtemps après leur libération, se suicident : insécurité et crainte d’être épié, apathie ou agressivité, troubles du sommeil, de l’attention et de la mémoire, confusions spatio-temporelles, difficultés pour acquérir de nouvelles connaissances...

Autant de lourdes séquelles mentales qui rendent très difficile la réadaptation sociale. Enfin, certaines victimes de la torture souffrent d’une terrible perte de l’estime de soi, liée au sentiment d’avoir été manipulé, hommes et des femmes en "morts à vie".

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