Pourquoi ?
Les personnes d’origine étrangère vivant dans notre pays rencontrent de plus en plus fréquemment de nombreuses difficultés face à l’obtention d’un travail à la hauteur de leurs capacités. Tout d’abord, lors de l’embauche, le nom et la couleur de peau sont devenus des critères décisifs pour être sélectionné par l’employeur. Ensuite, une fois dans l’entreprise, ils sont bannis des postes dirigeants et reçoivent rarement des augmentations.
Pourtant, notre société a évolué. Elle n’est plus blanche, mais métisse, certains ont cependant du mal à s’en rendre compte ; soit ils sont dans l’ignorance, soit ils ne veulent pas l’accepter.
Comment faire ?
Dés le départ, la remise du CV, de nombreux recruteurs éliminent les demandeurs d’emploi en se basant sur une photo ou un nom. Et s’ils prennent seulement connaissance de votre origine à votre arrivée, ils trouveront une excuse pour certains et vous diront clairement qu’ils ne veulent pas d’étrangers pour d’autres.
Le plafond de verre, un grand problème :
Mais si en plus votre diplôme est élevé, vous aurez encore moins de probabilités de décrocher un travail à la hauteur de vos connaissances. En effet, un Noir, Arabe ou Asiatique à la tête d’une entreprise ou dans n’importe quel poste dirigeant est inconcevable pour une bonne partie des employeurs. Les sociologues parlent du plafond de verre.
Une fois dans l’entreprise, les employés d’origine étrangère se retrouvent confrontés à un autre problème : l’employeur ne leur permet pas de monter dans la hiérarchie de l’entreprise. Après des années de bon travail dans la même entreprise, ils se voient refuser une augmentation ou l’obtention d’un poste plus important qu’ils mériteraient. Ce poste étant légué à un Blanc même s’il a moins d’expérience dans l’entreprise.
Réactions
Il existe plusieurs réactions à ces comportements discriminatoires : plusieurs victimes préfèrent modifier leur nom ou accepter un emploi en dessous de leurs compétences, d’autres, moins nombreux car beaucoup ont peur des représailles, décident d’attaquer l’employeur en justice.
Quelles solutions
Les lois condamnant les discriminations à l’embauche sont bel et bien existantes. La loi relative à la lutte contre les discriminations a modifié, depuis 2001, le code du travail et le code pénal en vue de permettre à l’inspection du travail d’augmenter les pouvoirs de contrôle et aux syndicats et associations d’agir en justice. De nombreux procédés luttent aussi contre cette injustice tel que le testing, qui consiste à envoyer deux CV identiques, l’un avec un nom à consonance étrangère, l’autre française.