Dans la matinée du 7 janvier 2003, 15 personnes condamnées à mort par la Cour d’Ordre Militaire de Kinshasa ont été exécutées en secret.
Emprisonnés pour vols à main armée et association de malfaiteurs notamment, ces détenus étaient dans le quartier des condamnés à mort de la prison principale de Kinshasa ; ils ont été fusillés puis enterrés dans une fosse commune.
Ces condamnations seraient les premières depuis décembre 2000 et depuis la levée, le 23 septembre 2002, du moratoire sur les exécutions que le Président Joseph Kabila s’était engagé à respecter devant la commission des droits de l’homme des Nations Unies en mars 2001.