Centre de détention pour jeunes, Pan Lopez Ravagé par les flammes

Les articles que nous avons lus nous ont appris différents éléments sur ce centre :

La majorité des jeunes qui s’y trouvent n’ont ni été jugés, ni condamnés d’aucun crime. Certains y sont depuis des mois, voire des années en attendant d’être fixés sur leur sort. Les cellules sont surpeuplées : le centre compte 270 détenus alors que l’espace y est prévu pour 80. Dans certains dortoirs, les jeunes sont 3 par lit ! Les cellules sont très sales et insalubres : il n’y a pas assez d’endroits pour se laver et la nourriture y est insuffisante, la température peut s’y élever à 40°. Les jeunes (qui manquent de soins médicaux appropriés) sont soumis à des punitions physiques ; les gardiens sont particulièrement brutaux, ils pratiquent la torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants. Certains jeunes ont été privés de nourriture, de boisson, et se sont vus refuser l’accès aux toilettes durant plusieurs jours. Ces enfants ne sont séparés ni par âge, ni par fautes commises.

Derniers événements relatés par Amnesty International

Le 11 février 2000, des détenus ont mis le feu à leur dortoir pour protester contre leurs mauvais traitements, Neuf sont morts et 20 autres grièvement brûlés. Une semaine plus tard, un deuxième incendie a éclaté et 25 jeunes ont été transférés dans une autre prison, la prison d’Emboscada, réputée pour être humide et infestée de vermines. Le 5 février 2001, neuf détenus ont été blessés dans des circonstances similaires à celles vécues le 11 février. Le gouvernement a déclaré que tout les détenus seraient transférés ailleurs et seraient mis dans de meilleures conditions. En mars 2001, un rapport sur les droits de l’homme au Paraguay a identifié le centre comme étant un centre inacceptable.

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