La Birmanie (ou en Birman Myanmar) est un pays de l’Est, situé au sud de la Chine, au nord du Golfe du Bengale et entre l’Inde et la Thaïlande. Sa situation géographique pourrait laisser supposer une forte activité commerciale et de nombreux échanges grâce au golfe et à la Chine. Mais il n’en est rien. Ce pays est utilisé, manipulé par les forces armées militaires et des firmes multinationales (telles que Total Fina et Unocal) qui collaborent. En effet, l’Etat travaille avec ces grandes puissances mondiales par l’intermédiaire de l’armée (appelée « bataillons Total »). Il est lui-même utilisé par ces firmes afin de fournir de la main d’œuvre pour leurs chantiers qui consistent en l’installation de piliers (énormes tuyaux transportant du pétrole). Et évidemment, l’armée recrute (de force) des villageois de tous âges pour œuvrer dans des conditions misérables. Les hommes et les enfants (environ dix ans) sont emmenés de force sur ces chantiers. S’ils refusent, ils sont battus et subissent les pires tortures de la part de l’armée (exemples : attachés par les pieds, ils sont pendus à un ventilateur mis en marche, ou encore, soumis aux moqueries des soldats, ils doivent se mettre en position de motard et imiter les bruits d’une course folle entre motos, …). Quant aux femmes, elles sont violées dans leur case par les soldats birmans.
Il est nécessaire d’ajouter que quelques paysans ou même des étudiants se sont déjà révoltés par des manifestations ou d’autres opérations mais hélas, la fin est toujours identique : arrestations, emprisonnements et tueries. Nous pouvons ainsi dénombrer environ 1500 prisonniers politiques condamnés à tort simplement car ils prônent un changement démocratique du pouvoir, contraire au régime dictatorial du pays. Ces firmes multinationales sont également mêlées de près à l’état car Total Fina est complice du régime. Mais ses projets sont pour l’instant mis de côté car Total Fina est accusé de crime contre l’humanité et de travail forcé.
En effet, quelques paysans ont accepté de témoigner concernant les tortures qu’ils avaient subies, du manque de soin et de nourriture qui leur était administré. Ils ont dénoncé cette collaboration entre les blancs et les soldats que l’on pourrait qualifiée de très frauduleuse. Les plaintes ont été déposées à Paris en attendant qu’une véritable enquête soit menée.
Bien sûr, les énormes puissances nient les faits ainsi que de quelconques rapports avec l’état. Mais il faut que justice soit rendue et que cette fois, ce ne soit plus les plus puissants qui gagnent la bataille.