violations des droits humains

TIJUANA : un monde à part

A la frontière séparant le Mexique des Etats-Unis, un mur a été élevé afin de séparer les plus riches des pauvres.

Ce mur, c’est la « brillante » idée d’un républicain américain.

Le village de l’autre coté du mur, c’est Tijuana.
Lieu d’exploitation des Mexicains par les Américains.

C’est là bas que les Latinos ont l’espoir de réaliser leur rêve américain en passant cette frontière-prison. Hélas, pour ceux qui réussissent à passer, il existe deux types d’accueil : l’un est bon, main-d’œuvre presque gratuite et l’autre est mauvais, la mort par balles américaines. Pour l’instant, le quotidien de Tijuana, c’est la drogue, le sida, les assassinats, les enlèvements…

Ces gens vivent dans la crainte et l’espoir qu’un jour, ils pourront manger, boire et… vivre. Mais à quel prix ?

Il y a quelques années, le passage était encore possible mais à présent, il est pratiquement infranchissable car des mesures de haute sécurité ont été prises : Capteurs électroniques, piliers de béton, barbelés, fils électriques.

Par ce fait, les américains n’ont plus besoin de faire rentrer des Mexicains pour y travailler à bas prix et les exploitent maintenant dans leur propre pays.

Le mur de Berlin révoltait la terre entière mais personne ne dénonce la barrière qui s’édifie progressivement à Tijuana.

Welcome to Tijuana, tekila, sexo y marihuana.

Non seulement on exploite les Mexicains à bas prix mais, on licencie chaque année plus de 900 femmes enceintes qui ne pourraient travailler efficacement dans ces conditions.
Là dessus, les autorités du travail ferment à nouveau leurs yeux.

Bas salaires, exposition à des substances dangereuses pour la santé, longues journées de travail sans repos : il n’existe pas de relation intermédiaire entre les plaignantes et l’entreprise.

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