L’irak et ses vestiges

Irak, berceau de l’écriture.

La plus formidable invention de l’histoire de l’humanité est découverte à Sumer où, vers -3300, l’homme développe un système de type pictographique, représentant les concepts par des scènes figurées ou des symboles complexes, puis cunéiforme, une écriture dont les éléments ont la forme de clous ; une écriture gravée par des scribes sur des tablettes d’argile.

Ces tablettes ont été découvertes et traduites. Elles permettent de découvrir que les Sumériens ont gravé des lois, des jugements, des contrats, des traités diplomatiques, des traités de médecine, des actes administratifs de toute nature, des manuels agricoles, des recettes de cuisine, des traités militaires, des notices de comptabilité, des dictionnaires encyclopédiques ou thématiques.
Essentielle pour la comptabilité et le commerce, née du besoin de dénombrer, l’écriture rend possible la mémoire humaine. Destinée d’abord à conserver les traces des transactions, elle conduit vite à mesurer, à diviser, à multiplier plus facilement, c’est-à-dire l’ébauche d’une mathématique.

L’écriture finit également par servir à fixer les mythes, les croyances et les idées : les Sumériens retranscrivent leurs hymnes, leurs poèmes, leurs chants et leurs épopées.
La plus célèbre de ces épopées est celle du roi Gilgamesh qui règnait vers -2650 sur la cité d’Ourouk, cinq générations avant le Déluge.
L’Epopée de Gilgamesh constitue le premier drame épique de l’humanité.
Ecrit vers -2330/2200, le plus ancien livre du monde n’a cessé d’être enrichi au fil des siècles. Il a aussi été considérablement imité enparticulier par les auteurs de la Bible et les écrivains grecs.

L’Epopée de Gilgamesh

Premier drame épique de l’humanité, écrit vers -2330/2200

L’Epopée relate les exploits du roi d’Ourouk qui part, accompagné de son ami Enkidou pour se procurer les richesses d’une forêt de résineux (le Mont Liban) où il se bat avec un géant borgne, connaît l’amour de la déesse Ishtar qui lui propose de devenir d’essence divine, et où, enfin, il tue le taureau céleste provoquant la colère des dieux, lesquels pour le punir font mourir Enkidou.

Fou de douleur et horrifié par la mort de son ami, Gilgamesh se jette dans une recherche désespérée pour trouver la source de l’immortalité.
Dans cette quête, le héros affronte dere-chef les dieux, échappe au sortilège d’une magicienne, surmonte les situations les plus périlleuses et les éléments déchaînés, visite le royaume des morts.
Dans une contrée mystérieuse, Gilgamesh rencotnre Uta-Napishtim qui lui raconte comment habitant Chourouppak, cité sumérienne au bord de l’Euphrate, et averti par les dieux d’un déluge, il construisit un bateau, embarqua un couple de chaque espèce animale puis échappa à la destruction du monde.
Le Noé sumérien confie au roi d’Ourouk le secret de l’immortalité : une plante qu’il faut rechercher au fond de la mer.
Gilgamesh réussit à s’emparer de la précieuse plante mais se la fait ravir par le serpent.
Après cet épisode, le roi prendre la mesure du sens de la vie et, comprenant que le véritable héros est celui qui accepte la condition humaine, il reviendra dans son pays.

Cette légende a été imitée par les auteurs de la bible et les écrivaisn grecs.
Qui n’y reconnaît pas le fonds commun de tout un imaginaire occidental que l’on retrouve dans les aventures de Jason, d’Ulysse ou des chevaliers celtes.
Gilgamesh est devenu l’archétype du héros des civilisations dont la Méditerranée sera le carrefour ou le berceau.

Sargon d’Akkad, l’unificateur.

Dans la seconde moitié du 24° siècle avant J.C., un enfant naît à Azoupiranou, sur les bords de l’Euphrate, d’un père inconnu et d’une grande prêtresse du peuple sémite qui vit en Mésopotamie centrale.
La prêtresse n’ayant pas le droit de conserver l’enfant, celui-ci est déposé dans une corbeille de jonc et de bitume jetée dans le fleuve.
Selon la légende, le jeune Sargon fut recueilli et élevé par un puiseur d’eau du nom d’Akki, il resta chez Akki jusqu’à ce que la déesse Ishtar le prît sous sa protection.

En réalité, il devint le jardinier du roi de Kish, Our-Zabad, dont Akki était l’employé.
Etant entré dans l’armée, il s’imposa comme officier de premier plan et réalisa le premier coup d’Etat connu de l’Histoire. Ayant renversé Our-Zabad, Sargon se fit proclamer CharrouKin, le roi légitime, vers -2334.

La question kurde en Irak.

Partagés entre quatre Etats - Syrie, Irak, Iran et Turquie - , les Kurdes se composent de plusieurs groupes linguistiques et confessionnels (sunnites, chiites et alévis). De ce fait, la question kurde est source d’instabilité régionale dès la fin de l’Empire ottoman.

En effet, l’Empire ottoman laisse place à des Etats et donc à des frontières qui interdisent aux Kurdes de former une entité. Au cours du XX° siècle le nationalisme kurde, culturel à ses début, va se politiser et devenir facteur de révoltes.

En Irak, après la chute de la monarchie en 1958, le Parti démocratique du Kurdistan,
PDK, est réactivé. La révolte en 1961 aboutit à la signature d’un accord d’autonomie en mars 1970. La non-application de cet accord par Bagdad pousse le PDK à reprendre les armes en 1974. La guérilla se poursuit, menée par le PDK et l’UPK, Union patriotique du Kurdistan. Elle s’amplifie durant la guerre Iran-Irak avec l’aide de l’Iran, pour s’interrompre après le recours de Bagdad aux armes chimiques en 1987-1988. Celles-ci ont fait de Halabdja une ville martyre.

Le Kurdistan d’Irak est radicalement transformé par les conséquences de la guerre du Golfe de 1991. Au lendemain du conflit, la population civile se soulève massivement contre le régime de Saddam Hussein qu’elle croit perdant.
L’écrasement sanglant de la révolte par les Gardes républicains en mars 1991 provoque la fuite de deux millions de personnes.
Face à l’ampleur de la tragédie, et, pressés par la Turquie et la France, les USA acceptent de décréter le nord du 36° parallèle « zone de protection » interdite à l’armée irakienne.
La résolution 688 du Coneil de sécurité de l’ONU le 5 avril 1991 met en place une opération humanitaire, Provide Confort, protégée par une force militaire.
Le retour des exilés est suivi du retrait des autorités irakiennes et de l’instauration d’une administration kurde.
Les élections, organisées en mai 1992 sont destinées à combler le vide de pouvoir. Leurs résultats aboutissent à un partage du pouvoir entre le PDK et l’UPK.
L’apparente entente entre les Kurdes est cependant minée par des tensions internes qui provoquent une nouvelle guerre fratricide de 1994 à 1998.
Le bilan humain et économique de cette guerre contraigneent les deux partis à signer les accords dits de Washingon en 1998.
Ces accords apportent la paix et une amélioration économique, mais ils entérinent aussi le partage de la zone kurde entre le PDK au Nord et l’UPK au Sud.

Une actualité pas si récente que cela, …

L’histoire de l’Irak est vieille de près de 8000 ans.
L’Irak, c’est les origines de notre civilisation. C’est la Mésopotamie de Gilgamesh, de Sargon, d’Assourbanipal, de Nabuchodonosor, de l’iman Ali et de ses partisans Chiites, des califes abbasides.
L’Irak, c’est les cités légendaires d’Ourouk, de Ninive, de Babylone et de Bagdad.
L’Irak, c’est un pays aux marges du monde arabe et de l’Asie, toujours convoité, envahi par les Perses, les Mongols, les Ottomans.

Quels sont les peuples qui de Sumer à Saddam ont convoité cette terre qui fut le Paradis terrestre ?

Les Sumériens.
Les Sumériens se sont établis en basse Mésopotamie où il s’imposent sur leurs voisins Sémites vers -3750. Ils construisent des villes ceintes de murailles et de vastes temples.
Ce peuple laborieux et commerçant développe l’idée de l’Etat sans oublier l’art : céramique, poterie, scultpure, architecture, bijoux, poésie, musique, …
La civilisation sumérienne a développé la plus formidable invention de l’histoire de l’humanité : l’écriture. Il s’agit tout d’abord d’un système de type pictographique puis cunéiforme. Les Sumériens, vivant dans de puissantes cités-Etats, ces inventeurs de l’écriture et donc de l’Histoire, ont posé les bases d’une société qui s’est prolongée presque jusqu’à notre ère.

Les Babyloniens.
C’est grâce à un homme que Banylone entre dans la légende. Hammourabi monte sur le trône vers -1792. Il est le sixième roi de la première dynastie de Banylone et il gouvernera pendant 43 ans.
Par la ruse et la diplomatie il réduit toutes les cités rivales et se proclame « roi d’Akkad et de Sumer », reconstituant le royaume unifié de Sargon. Sous Hammourabi, la Babylonie retrouve une puissante unité politique, sociale et économique.
Le pays s’impose à nouveau, sous l’autorité d’un chef, comme le plus grand Etat de l’époque, dominant le commerce et les échanges internationaux, jouissant d’un prestige exceptionnel.
Hammourabi consolide l’administration et installe une armée permanente.
Il édicte un code de lois, le plus vieux document législatif complet du monde. Ecrit en caractère cunéiformes en babylonien classique, le code d’Hammourabi formule un ensemble de règles normatives qui feront autorité durant plusieurs siècles.
Babylone, fidèle à la tradition mésopotamienne, favorise un remarquable essor des arts et des lettres.

Les Assyriens
Le premier royaume babylonien sera vaincu par les hittites en -1595.
Quelques années plus tard, la babylonie est conquise par les Kassites, peuple indo-européen venu du Nord. Les rois kassites maintiendront la paix et l’unité du pays en luttant contre les Egyptiens à l’ouest et les Elamites à l’est.
Toutefois, les Kassites seront vaincus par les redoutables guerriers assyriens en -1235 quand le prince assyrien Toukoulri-Ninourta enlève Babylone qui reste la cité-symbole du pouvoir en Mésopotamie. Les guerres se succèdent entre Elamites, Assyriens, Kassites, Mèdes et Chaldéens. Le pays est divisé.

Nabuchodonosor.
Sous le règne de Nobuchodonosor, Babylone redevient la plus plus grande capitale du monde, un ville magnifique qui éblouit les voyageurs.
Peuplée de plusieurs centaines de milliers d’habitants, elle est enfermée dans un double rempart en briques d’une périphérie de plus de 20 km. Huit portes y donnent accès, dont la plus remarquable est celle d’Ishtar, revêtue de briques bleue et ornée de mosaïques dorées représentant des êtres fantastiques. Près d’elle se dresse le palais de Nabuchodonosor, entouré de jardins « suspendus » que le grand roi a fait construire pour son épouse, la belle Amytis. La ville s’étend de part et d’autre de l’Euphrate bordé de larges promenades. Elle possède également un port fluvial qui entretient un important trafic avec les ports du Golfe. L’activité commerciale est très développée grâce à la généralisation de la monnaie. Babylone domine l’activité économique internationale de l’époque.
Lorsque Nabuchodonosor meurt, en -562, son royaume est au faîte de sa puissance.

Les Perses
Au VI° siècle avant notre ère, les Perses convoitent les richesses de la Mésopotamie. Leur roi est alors un prince ambitieux, Cyrus. Il rassemble tous les peuples de l’Iran autour de sa jeune dynastie, les Achémérides, et se lance à l’ouest sur la route des grandes invasions. Son rêve est de s’emparer de Babylone. En -539, Cyrus entre dans Babylone. Elle reste une cité prestigieuse où l’art et la littérature continuent à rayonner. Mais l’intégration entre les tribus mésopotamiennes et les Perses, indo-européens, ne se réalise pas. La Mésopotamie devient une province occupée du royaume Perse.

Les Grecs.
En conquérant l’Empire perse, Alexandre le grand tombe sous le charme de la culture mésopotamienne, qu’il va diffuser dans le monde méditerranéen. Alexandre meurt le 13 juin -323 à l’âge de 33 ans sur les bords de l’Euphrate. Il laisse son empire aux Séleucides.

Parthes et Sassanides.
Les Parthes envahissent la Perse et conquièrent la Mésopotamie. En -141, leur chef Mithridate entre à Babylone, mais établit sa capitale à Ctésiphon, face à Séleucide, sur l’autre rive du Tigre à une soixantaine de kilomètres au nord de la future Bagdad. Les Parthes ont comme principaux ennemis les Romains. Ils affronteront Pompée et César. Ce n’est que sous Trajan (98-117) que Rome vaincra les Parthes. La Mésopotamie ne sera jamais entièrement contrôlée par Rome. En 224, la Mésopotamie trouve une nouvelle puissance occupante sous la dynastie des Sassanides qui conserve Ctésiphon comme capitale. Malgré les invasions et les occupations, le pays reste riche car les grands acquis de la civilisation mésopotamienne ont été préservés. Au contact des tribus de la péninsule Arabique dont beaucoup sont venues s’installer sur ce territoire prospère, la langue arabe a progressé. Le niveau culturel des Irakiens demeure plus élevé que celui des populations voisines. Ils aspirent à l’indépendance.

Les Arabes et le Califat.
C’est l’Islam qui va permettre à la Mésopotamie de redevenir un des grands centres de la Civilisation. Après la mort du prophète Mahomet, les cavaliers arabes abattent l’empire sassanide affaibli. Le peuple accueille favorablement l’Islam car après une longue période de crise politique, cette religion apparaît comme le fondement d’un nouvel ordre politique et une doctrine appaisante.
Maîtres de toute la péninsule, de l’Irak, de la Perse, de la Syrie, de la Palestine et de l’Egypte, les Arabo-Musulmans s’occupent à fonder les institutions et l’administration de l’Etat nouveau. Le califat est instauré et le titre de Commandeur des croyants est transmi par succession. Le régime tend vers une sorte de monarchie de droit divin.
Au VIII° siècle, le califat se déplace de Damas vers Bagdad, créée en 748, qui devient une splendide capitale, en particulier sous le règne d’Haroun al-Rachid. Les fastes du règne et le rayonnement culturel sont attestés par des poètes et par les Contes des Mille et une Nuits. La prospérité favorise une forte poussée démographique et un siècle après sa fondation, Bagdad compte environ un million d’habitants. Sous Haroun al-Rachid le port de Bassora devient la Mecque du commerce. Le chèque, les lettres de change et de crédit y ont cours. Les arts et les sciences s’épanouissent. Musique, astrologie, astronomie, géologie, médecine, chimie, mathématiques, … L’université Mustansiriya voit le jour 25 ans avant la Sorbonne.

La fin du Califat de Bagdad.
Au 13° siècle, l’empire abbasside est menacé à l’Est par des hordes primitives qui sèment la terreur de Pékin à la Perse, sous les ordres d’un redoutable chef, gengis Khan. Rien ne semble pouvoir arrêter la tourmente mongole. Parvenu aux portes de l’Irak, le petit-fils de gengis Khan, Houlagou, enjoint le Calife de se soumettre. De violents combats s’engagent mais en janvier 1258, l’armée mongole se trouve face à Bagdad. Après deux semaines de bataille acharnée, la ville tombe. Les Mongols pillent la ville, détruisent les bâtiments et les bibliothèques. Les cadavres des habitants sont jetés dans le tigre. Selon les historiens arabes, Houlagou fait dresser une pyramide de 800 000 crânes…La date de 1258 marque la fin de l’Empire abbasside et du rôle de Bagdad comme métropole du monde musulman. Une nouvelle parenthèse de plusieurs siècles s’ouvre en Mésopotamie.

Les Turcs.
La Mésopotamie devient en 1534, date du triomphe de Soliman le Magnifique, une province de l’Empire ottoman, qui a pour capitale Istambul. Commence une longue période où la Mésopotamie vit dans une sorte d’autonomie vis-à-vis de l’Empire. Le territoire est divisé en trois provinces : Mossoul, la kurde, au nord ; Bagdad, la sunnite, au centre, et Bassora, la chiite, au sud. Toutefois, la Perse demeure un voisin redoutable, toujours menaçant, dont les incursions mobilisent régulièrement la population.
A la fin du XIX° siècle, le monde arabe commence à contester la domination turque. Dès 1876, l’idée de restaurer un califat arabe germe en Irak, Egypte, … Mais les puissances européennes expriment aussi des intérêts vers la région.

Les Britanniques.
En 1916, la France et le Royaume-Uni se partagent l’Empire ottoman vaincu et la Couronne britannique reçoit un territoire qui va de Gaza à Kirkouk. En 1920, les Britanniques obtiennent de la Société des Nations (ancêtre de l’ONU) un mandat sur l’Irak. L’objectif des britanniques est de contrôler à la fois les puits de pétrole du Nord et ceux du golfe Persique. Ils placent le roi Fayçal sur le trône irakien et son frère Abdallah sur celui de Transjordanie.

L’Irak indépendant.
L’Irak acquiert en 1932 une indépendance qui demeure formelle. Les britanniques gardent la haute main sur le pétrole et conservent des bases militaires. L’Irak s’émancipe avec le renversement sanglant de la monarchie par le général Kassem en 1958. La république est instaurée. Hostile aux nationalistes, aux baasistes et aux adeptes de l’Egyptien Nasser, le général Kassem gouverne avec le Parti Communiste. Il échappe à un attentat en 1959. Parmi les assaillants, un certain Saddam Hussein, 22 ans.

Le 8 février 1963, nouveau coup d’Etat en Irak, le gouvernement est assuré par le général Abdelsalam et le parti politique nationaliste Baas, nom qui signifie « Renaissance arabe ». Le Baas réprime les autres partis et concentre le pouvoir entre les mains de l’armée et du Conseil de commandement de la révolution. Saddam Hussein prend le contrôle de ce Conseil dè 1968. Le général Abdesalam meurt en avril 1966 et son frère Abdel Rahman Aref lui succède comme chef du gouvernement. En 1968, Ahmed Hassan al Bakr devient président de la République. Saddam Hussein devient le 9 novembre 1969 vice-président de la République d’Irak.

Le 17 juillet 1979, Saddam Hussein est président de la République d’Irak. Il assassine tous les opposants à son ascension et assoit sa disctature grâce à la fidélité de l’armée et de quelques-unes des nombreuses tribus traditionnelles d’Irak.

SOURCES :
Ch. Saint-Prot, Histoire de l’Irak. De Sumer à Saddam Hussein, Ellipses, 1999, pp. 20.
Ch. Saint-Prot, Histoire de l’Irak. De Sumer à Saddam Hussein, Ellipses, 1999, pp. 16.
Ch. Saint-Prot, Histoire de l’Irak. De Sumer à Saddam Hussein, Ellipses, 1999, pp. 15-16.
Le dictionnaire historique et géopolitique du 20° siècle, La découverte, 2000, pp. 559-562.
Ch. Saint-Prot, Histoire de l’Irak. De Sumer à Saddam Hussein, Ellipses, 1999, 264 p.
Le Vif-L’Express, n° 2695, 28 février - 6 mars 2003.

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