– Réalisateur : Michael Moore,américain,issu du Michigan opposé a la violence des armes,a choisit la caméra pour souligné les paradoxes typiquement américain comme par example a l’ouverture d’un compte vous recevez une arme.Affilié a la national Riffle Association. Bowling for Colombine est le troisième film du trublion Michael Moore.
– Le Documentaire : Bowling For Colombine dresse le portrait vitroléou chaque année 11000personnes meurent par balles aux Etats-Unis,comparé a 39 au Japon.Michael moore dénonce son pays dont il dresse un bilan catastrophique.il renverse totalement les préjugés raciste et parle de la tuerie au lycée de Colombine.
– Pourquoi ce titre ???
une partie de bowling....puis le massacre.
En effet après avoir été faire une partie de Bowling,deux jeunes adolescents ont tués froidement leur camarades au lycée de Colombine.
– Prix:Michael Moore a rafflé le César du meilleur film étranger.
Palme spéciale du 55ème festival de Cannes
– Critique du film par karine Baudot : Lycée de Colombine,littleton Colorado:12 enfants et un professeur sont tués sous les balles de deux adolescents armés jusq’au dents.Faits diver sordide qui sert de point de départ a la réalisation de Michael Moore.Il joue de sa silouhette massive et de gimmicks juvénules(casquette,jean,baskets)pour réaliser un film coup de poing, sur l’épidémie de violence armée qui touche les U.S.A.
Loin des documentaires linéaires qui vont de témoignages en
témoignages pour reconstituer le sujet, il utilise avec maestria le montage son et image pour insérer des archives d’actualités, des dessins animés mais aussi des document personnels.
Son entreprise de denonciation se veut si exhaustive que ce parti pris prend parfois des allures de fourre-tout chaotique.
Au cours de son enquête, il assène son humour corrossif lors d’interrogatoires désopilants et le film prend une tournure drolatique inattendue ; pourquoi un chien auquel ses maître ont placé un pistolet autour du cou et dont une balle s’échappe malencontreusement n’est-il pas coupable ?
Pourquoi n’existe-t-il pas une police spéciale pour arrêter dans la rue et plaquer contre les voitures les riches hommes d’affaires coupable de méfaits financiers ?Autant de questions, posées avec la naïveté d’un enfant : Ambivalence du documentariste qui fouille son sujet sans concession et de l’homme qui utilise son image pour s’inventer un personnage.
En substance, cette dose de narcissisme démagogique, sert le propos du film.Natif de Flint( sinistrée par les plan sociaux de général Motors évoqué dans Roger et moi) Michael Moore est
’ceux qui s’en sont sorti’ ( comme les jeunes créateurs du film South Park, témoins dans le reportage car ancien élèves de Colombine)cependant il reste fidèle à son passé.
Il se montre particulièrement touché quant un enfant de 6 a,s tue une camarade de classe dans sa ville natale et obtient un entetient avec l’acteur Charlton Heston, le président de la N.R.A( National Rifle Association) qui incite, avec un prosélytisme ostentatoire injurieux pour les victimes d’armes à feu, chaque citoyen à en détenir une...Le réalisateur souhaite obtenir un pardon et il se retrouve face à une parodie d’un Ben Hur qui défend les valeur de l’Amérique ’Au nom de la mythologie blanche qui a fondé la pays’.Michael Moore dépose alors la photos de la fillette décédé par terre, ultime souvenir, et quitte le domicile de l’acteur, la silouhette voûtée. Il n’y aura pas de rémission possible et l’Amérique est perdue. Une réponse éventuelle à la folie sécuritaire qui menace aujourd’hui la France.
Karine Baudot