LA DEMOCRATIE EN MARCHE EN COREE DU SUD
En 1998, Kim Dae-jung (un ancien prisonnier d’opinion et militant en faveur des droits humains) est élu président de la Corée du Sud.
Le virage vers la démocratie fut lent et difficile à cause de nombreuses pressions politiques, économiques et sociales.
En fait, en Corée du Sud (comme en France par exemple) les élections présidentielles et les élections législatives se font indépendamment l’une de l’autre. Le président n’est pas du même parti que celui qui a recueilli le plus de voies ce qui a énormément ralenti les réformes législatives et institutionnelles qui sont pourtant indispensables aux renforcements des droits humains.
De plus, cette année-là, une crise économique (la plus grave depuis 10 ans) a touché la Corée du Sud : le nombre de chômeurs a grimpé en flèche pour atteindre 2 millions. Aujourd’hui, l’économie sud-coréenne s’est redressé mais n’a pas encore trouvé de solution à ce gros problème de chômage(il y a des grèves de la part des ouvriers pour garder leur travail).
Ces mouvements sociaux secouent le pays mais cela n’empêche pas les autorités sud-coréennes d’emprisonner les leaders syndicaux.
Un autre problème est les relations conflictuelles entre la Corée du Sud et la Corée du Nord. Les relations reposent sur 2 règles : une réunification est imposée par la Corée du Sud afin d’éviter de provoquer la Corée du Nord et la Corée du Sud refuse toute provocation militaire de la Corée du Nord. De plus, il y a des négociations entre les deux pays : la Corée du Sud assure la sécurité et redresse économiquement la Corée du Nord, elle aide également celle-ci à rentrer dans la communauté internationale. La Corée du Nord avait renoncé aux lancements des missiles mais un revirement s’est présenté. Hélas, la Corée du Nord, classée dans l’axe du mal par Bush, a repris la construction d’armes nucléaires.
Source : Libertés - février 2000.