Le débroussaillage est assez lent et, en dépit de la visite de trois représentants de l’organisation (dont Claude, un
Burundais dont le témoignage a impressionné plus d’un(e)), il n’est pas toujours aisé de savoir où l’on va.
Chaque lundi après-midi, les deux classes ont cours en parallèle et c’est l’occasion de réunir les ateliers constitués : les
artistes pour réaliser la peinture, les archivistes pour répertorier les documents, textes, sites intéressants, les écrivains pour
rédiger les textes, les bricoleurs pour réaliser tous les supports nécessaires aux animations et les animateurs qui se chargeront
de présenter le fruit du travail commun aux autres classes ou aux parents. Les "webmasters", eux, attendent encore d’avoir
suffisamment à se mettre sous la dent pour entrer en action.
Le plus urgent pour nous aussi, c’est la banderole, qui doit être terminée avant le congé de carnaval. Chaque élève a réalisé
un dessin en toute liberté puis le groupe a procédé à un premier tri pour retenir les meilleures idées et épingler les talents
manifestes. Le lundi 10 février, deux artistes africains dont les oeuvres sont actuellement exposées à Louvain-la-Neuve, sont
venus prodiguer leurs conseils à des élèves parfois en panne de technique picturale. L’une d’eux est justement responsable, à
Dakar, de tout le volet culturel de l’action d’Amnesty International - Sénégal : c’est sans doute pour cela qu’elle dessine la
fameuse bougie les yeux fermés.
Tout le groupe compte beaucoup sur la semaine qui précède le prochain congé. Comme l’école est passablement
désorganisée par des sorties en tous genres, le directeur a accepté que deux journées complètes soient consacrées à faire
avancer le travail des divers ateliers. De la sorte, la banderole devrait être fin prête dans les délais et le site commencer à
prendre forme.
Joseph T. et Jean L.