Graves violations des droits de l’homme en zone rurale au Brésil

1)Rapport de la FIDH.

Ce rapport étudie des cas précis de violation des droits de l’homme au Brésil en zone rurale : massacres perpétrés dans la régions de Para, assassinats et intimidations de militants du mouvement des sans-terre, assassinats impunis et de militants indiens, etc

2)Situation des droits de l’homme au brésil est indissociable du contexte historique, économique et social.

Les violations des droits de l’homme observées en zone rurale découle en grande partie de l’héritage historique du Brésil. En effet, la distribution des terres est héritée de la période coloniale durant laquelle la monarchie portugaise distribuait d’immenses parcelles de terreà ceux qui avaient les moyens de les valoriser. Au cours des trentes dernières années, le processus de développement rural à encouragé la concentration des terres par le biais de subventions, d’aide, ... Aujourd’hui, cette concentration au Brésil est la plus forte au monde. De plus,163 milliond d’hectares de terre sont laissées à l’abandon alors que dans le même temps 12 millions de paysans n’y ont pas accès ce qui provoque un exode rural massif.De nombreux propriétaires terriens n’exploitent pas ou peu leurs terres. En effet, la terre est une source de prestiges sociaux et de pouvoirs politiques au Brésil.

3)L’usurpation des terres des minorités se fait dans l’indifférence générale.

Selon l’estimation des ONG brésiliennnes de défense des Indiens, la population indigène au Brésil compte environ 300 mille personnes, répartis dans 206 ethnies parlant 170 langues. Dans la région amazonienne, l’invasion des terres indigènes par les chercheurs d’or, les compagnies forestières,... menacent la survie de ces peuples.

4) Face à ce problème, des mouvements luttent pour la réforme agraire.

La première tentative de réforme agraire date de 1946. Mais elle s’est heurtée à l’opposition du congrès. En 1962, à l’opposition des militaires, le retour d’un gouvernement civil à suscité de grandes espérances. La constitution reconnaît le rôle social de la terre. L’objectif de la reforme est d’améliorer les conditions de vie en zone rurale et de permettre l’autosuffisance alimentaire des petits agriculteurs. Si les dispositions prévues par la constitution étaient appliquées 100 millions d’hectares seraient susceptible d’être expropriés se qui permettrait de résoudre le problème des sans-terre.

5)Une forte résistance politique fraine la réforme agraire.

La lenteur de la réforme est due à l’influence politique majeure des propriétaires terriens. Ils sont donc opposés à la réforme agraire, ils préfèrent conserver de grandes étendues de terre sans les exploiter. De plus, lorsque ces terres font l’objet d’expropriations, les propriétaires font monter les enchères. Par de multiples actions en justice, ils arrivent à multiplier le prix de leurs terres et d’en tirer ainsi des bénéfices immenses des expropriations, voir à les rendre impossible.

6)Conclusion de la FIDH.

La situation observée fait douter de la volonté politique de mettre fin à la violence rurale.

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