Enseignement - Justice - Ethique

Des sous pour les écoles …

Les fédérations d’association de parents des deux côtés de la frontière linguistique se rassemblent pour réclamer davantage de moyens pour l’école. Les parents de dresser un triste tableau des écoles : La pénurie d’enseignants augmente(un professeur malade n’est pas remplacé). De nombreuses classes sont surpeuplées. Manque d’encadrement. Les bâtiments vétustes augmentent. La gratuité recule : de plus en plus d’activités scolaires sont payantes. Les programmes de prévention et de remédiation face au décrochage et à l’échec scolaire restent inefficaces.

Lainez Eddy. Source : Libre Belgique Janvier 2003.

Nouvelle forme de violence dans les établissements scolaires

Le jeu du foulard a été remplacé dans certaines écoles par « le jeu du bélier ». Cette plaisanterie consiste à projeter, à plusieurs, un enfant contre un mur. Si celui-ci tombe, il a perdu. Un gamin de 11 ans vient d’être hospitalisé à la Louvière pour sa 3ème commotion cérébrale en un an ! ! ! Je trouve que ces jeux sont terrifiants. Il y a beaucoup d’autres jeux moins dangereux et plus amusants. De plus, je trouve que dans les ministres de l’éducation devraient prévoir plus d’éducateurs, de surveillants dans les écoles.

Parein Jérôme

Egaux face à l’université.

Dans l’ensemble de la population entrante dans les universités belge francophones, les filles sont plus nombreuses que les garçons depuis 1994. Par ordre croissant, elles sont majoritaires en : droit, pharma- kiné, journalisme, philo-lettres, médecine, psycho-péda. Par contre, elles continuent de reproduire des comportements stéréotypés : choisir des filières dites « féminines ». On constate que dans les hautes école de commerce, sciences appliquées et sciences le recrutement se fait surtout dans les familles où un des deux parents est universitaire. Plus une filière est prestigieuse, plus la proportion de filles est faible. Le psychisme des femmes serait-il moins centré sur la compétition que celui de l’homme ? Ou les garçons subiraient-il une plus forte pression de leur entourage pour accéder à plus de responsabilité. Du point de vue de la loi, l’égalité est acquise mais qu’en est-il des mentalités ? ?

VERMOTE Nicolas Source : Eduquer Tribune Laïque

L’espérance de vie en Belgique en 2000

L’espérance de vie en moyenne de la population de la Belgique continue à augmenter légèrement. Les hommes ont une espérance de vie moyenne de 75,08 ans ; les femmes de 81,42 ans. L’espérance de vie moyenne des étrangés est 6 mois plus élevée que celle des Belges. Pour les hommes, une différence de 0,65 ans. Chez les femmes, la différence en longévité est un peu plus étroite : un écart de 0,54 ans. L’augmentation de la longévité de 1999 à 2000 est plus importante chez les hommes (+ 0,21 ans) que chez les femmes (+0,04 ans). L’espérance de vie chez les femmes a même diminué bien que très faiblement. Pourquoi ? Les femmes s’approcheraient déjà plus de la limite biologique de la durée de vie ; ce serait pourquoi leur espérance de vie ne monte plus tellement ;

Il se peut que les différences de façon de vivre (et donc de comportement à risque à) entre les sexes diminuent. L’espérance de vie est plus élevée dans les provinces flamandes que dans les provinces wallonnes (à l’exception du brabant wallon).

Mameche Nadia

Un vrai droit au logement

Comment un problème de logement fait basculer des familles dans la précarité (= fragilité, instabilité)

L’application stricte du droit de propriété fonctionne comme une machine à fabriquer de l’exclusion sociale.

Depuis le tournant des années 90, le prix de l’immobilier n’ont cessé de grimper, atteignant dans certaines grandes villes des proportions jusqu’alors inimaginables. A Bruxelles par exemple, au cours du 1er semestre 2002, les maisons se sont vendues en moyenne à 200000 euros et il était devenu impossible de trouver à louer un appartement de deux chambres à moins de 500euros. Rapporté à la moyenne des revenus de la population, qui eux, n’ont connu aucune flambé, cela signifie que les belges rencontrent de plus en plus de difficultés pour se loger. Se loger est donc devenu un problème pour beaucoup d’entre nous. Un problème qui ne concerne plus seulement les « pauvres » traditionnellement orientés vers le logement social dont l’offre est aujourd’hui largement inférieur à la demande. Conséquences : surendettements des ménages ; location ou acquisition d’habitations insalubres et exigües. Sans compter le personnes disposant des revenus moyens, qui par le passé se logeaient sans difficulté sur le marché privé, qui sont contraintes de quitter les grandes villes pour trouver ailleurs un logement adapté à leur budget. Il serait temps de réagir et de donner une véritable politique sociale du logement.

HENNEBIL Amandine

La Belgique légalise l’euthanasie

Un an après les Pays-bas, la Belgique devient le second pays au monde légalement une « mort douce ». C’est en 1999, que la Belgique a ouvert le débat sur l’euthanasie. En 2001, 72% des Belges se disaient favorables, dans certains cas, à l’euthanasie. Par 86 voix favorables contre 51 oppositions et 10 absentions, les députés ont décidé, la légalisation de l’euthanasie dans un certain nombre de cas. La loi Belge ne prend pas en compte les cas de comas prolongés où les proches d’un patient condamné pourraient se prononcer. Concrètement, le médecin qui donnera la mort « ne commettra pas d’infraction » à condition que son patient affligé « d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable », et atteint d’une « affection accidentelle ou pathologique, se trouve dans une situation médicale sans issue ». Il lui faudra s’assurer que le malade est « majeur et conscient », que sa demande est « volontaire, réfléchie et répétée », et qu’elle « ne résulte pas d’une pression extérieure ». Le 16 mai, l’euthanasie est adoptée. Elle est entrée en vigueur le 23 septembre 2002.

Vanderhaeghe Méline

Mariage entre homosexuels : le texte de la loi en vigueur depuis Juin 2002.

Les belges sont décidément surprenants : après avoir légalisé l’euthanasie fin 2002, ils autorisent le mariage homosexuels. Après les Pays-Bas en décembre 2000, la Belgique devient donc le deuxième pays au monde à autoriser le mariage gay. Sur le fond, le texte accorde aux couples homosexuels les mêmes droits qu’aux couples hétérosexuels qu’il s’agisse des droits sociaux, fiscaux ou de ceux liés au patrimoine et à l’héritage. Idem en cas de divorce. Seules exceptions mais de taille : l’adoption et la filiation. Ainsi, dans le cas d’un couple lesbien, la mère biologique sera considérée comme l’unique parent de l’enfant. Le texte prévoit en outre, qu’un couple homosexuel ne pourra pas adopter d’enfant. Voilà un premier pas vers l’égalité des chances, la non discrimination.

Progressiste notre petite Belgique ! Reste le problème de l’adoption ?

En Belgique, une personne vivant seule dispose déjà du droit d’adoption. Elle n’a aucunement besoin de prouver son hétérosexualité. Or un couple homosexuel ne peut pas adopter d’enfant. Pourquoi ?

LEROY Emilie

Le domicile à la victime.

En février 2003, le sénat a adopté 2 volets d’un projet de la loi du ministre pour l’égalité des chances :
  le juge de paix pourra attribuer le domicile conjugal à la victime de violences si elle en fait la demande. Les « femmes battues » pourront réintégrer ce domicile tandis que le mari violent sera empêché d’y revenir !
  doublement du maximum de la peine d’emprisonnement prévu pour coups et blessures entre conjoints ou cohabitant avec délivrance immédiate de mandat d’arrêt.

Source : Télémoustique « février 2003 »

Les Maisons Médicales

Ce sont de petites structures proches de la population, insérées dans un quartier dont elles connaissent les problèmes. L’équipe (des médecins, des kinés, des infirmiers, des travailleurs sociaux, des accueillants) y dispense des soins de premier recours de manière continue. L’équipe offre des soins curatifs, de prévention, prend en compte tous les problèmes sociaux, économiques, psychologiques ...

Ces maisons Médicales font "un tabac" (voir Le Soir 3 janvier 2003.

Elles permettent l’accès pour tous aux soins de santé. 15 % des personnes ayant le revenu d’intégration fréquentent les Maisons Médicales ; à certains endroits cela atteint 40% ! Ces structures sont donc une bonne réponse au problème de l’accès à la santé. Le ministre de la santé a agrée de nouvelles associations, les budgets ont été mltipliés par trois. Ce qui a permis de doubler la fréquentation des Maisons Médicales. Bravo ! Voila une bonne initiative.

SIEUW Marielle

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