Népal : donnons un espoir aux enfants de la guerre

Cela fait plus de neuf ans qu’un conflit oppose les forces de sécurité gouvernementales aux combattants du Parti communiste népalais (PCN) maoïste, avec des conséquences dévastatrices pour toute la société népalaise, surtout les enfants. Les droits les plus fondamentaux des enfants sont bafoués très régulièrement, et le phénomène est particulièrement marqué dans les écoles du pays.

Des combattants maoïstes ont enlevé plusieurs dizaines de milliers d’enfants à l’école, afin de les soumettre à des séances d’« éducation politique ». De plus en plus d’éléments indiquent que certains de ces enfants ont en fait été recrutés pour des activités armées.
Beaucoup d’enfants en âge d’aller à l’école sont retenus à la maison pour éviter tout risque d’enlèvement. Dans certaines zones, les enfants vont en classe moins de 100 jours par an.

Des centaines d’écoles ont été fermées ou détruites, ou reconverties en casernes. Certains établissements, notamment les écoles privées, ont été attaqués délibérément par les maoïstes.

Des enseignants sont torturés et tués, soit parce qu’ils ne se plient pas aux exigences des uns, soit parce qu’ils sont soupçonnés d’aider les autres. Beaucoup sont contraints de prélever une partie de leur salaire pour faire des « dons » et soutenir les activités maoïstes.

Les deux parties au conflit ont commis de graves atteintes aux droits humains contre les enfants. Lors de précédents appels, Amnesty International a exhorté le gouvernement népalais à respecter les droits des enfants ; cette fois, l’organisation s’adresse spécifiquement aux maoïstes.

Rapport Amnesty en anglais : http://web.amnesty.org/library/Inde...

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Le 1er février 2005, le roi du Népal, Gyanendra Bir Bikram Shah Dev, a limogé (fait tomber) le gouvernement, pris le contrôle du pouvoir exécutif (il est désormais le seul chef du pays) et instauré l’état d’urgence. Ces initiatives ont plongé le pays dans une situation plus difficile encore sur le plan des droits humains. Plusieurs droits fondamentaux ont été suspendus, notamment le droit à la liberté d’expression et de réunion, la liberté de la presse et la liberté de publication. En l’espace de quelques jours, les forces de sécurité ont arrêté des centaines de personnes, notamment des responsables politiques, des syndicalistes, des militants étudiants, des journalistes et des défenseurs des droits humains. Certaines d’entre elles ont été relâchées, mais de nombreuses autres sont toujours en détention et les arrestations se poursuivent.

Depuis 9 ans, le Népal est dévasté par une guerre civile (à l’intérieur du pays). Les forces gouvernementales s’opposent aux rebelles du Parti communiste népalais (PCN) maoïste, qui veulent renverser la monarchie (système politique avec un roi) pour instaurer un régime communiste semblable à la Chine. D’après les informations recueillies par Amnesty International, les forces de sécurité comme le PCN maoïste ont multiplié les atteintes aux droits humains depuis la rupture du cessez-le-feu conclu en août 2003. Les deux camps sont
notamment responsables d’actes de torture, d’arrestations, de « disparitions », de déplacements forcés de population, d’enlèvements et d’assassinats illégaux. Depuis août 2003, plus de 400 « disparitions » ont été signalées à Amnesty.

Passez à l’action via internet !

Nous demandons aux dirigeants du Parti communiste népalais (PCN) maoïste :
• de respecter et promouvoir les droits des enfants, et de réduire au minimum les répercussions de leurs activités militaires sur les enfants ;
• de cesser d’enlever des enfants pour les soumettre à des séances d’« éducation politique » ;
• de ne plus recruter ni utiliser des enfants à des fins militaires, et de libérer tous les enfants qui se trouvent dans les rangs des forces maoïstes.

Vous pouvez envoyer vos messages au PCN, en anglais ou en français, à cette adresse :
http://web.amnesty.org/contacts/con...

Vous pouvez utiliser vos propres mots, en restant polis et en reprenant les 3 points ci-desssus.

Une société qui laisse tuer ses jeunes, c’est une société qui tue l’espoir !

PISTES D’ACTION
Envoyez des dessins, des poèmes ou d’autres formes d’expression artistique afin de manifester votre solidarité avec les étudiants et les enseignants népalais. La section népalaise d’Amnesty International réalisera un montage à partir de ces témoignages de soutien pour la Journée mondiale de l’enfance, qui aura lieu le 20 novembre 2005, et pour la journée internationale des droits de l’homme du 10 décembre.

Vous pouvez encore mener cette action jusqu’au 10 décembre, en adressant votre courrier à

Amnesty International Nepalese Section
P.O. Box 135
Basanta Nagar (Amnesty Road)
Balaju
Kathmandu
Népal.

STAND
Vous pouvez tenir un stand à l’occasion de cette action, en affichant les dessins et les témoignages au mur.
Vous pouvez aussi afficher des articles de presse sur le Népal.

Faites des affiches pour annoncer la tenue de votre stand et/ou pour recruter des personnes dans le groupe.

Profitez-en pour vendre des bougies et présenter les bonnes nouvelles. C’est toujours plus motivant de montrer que nos actions ne sont pas inutiles !

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE NEPAL

Consultez les rapports d’Amnesty sur internet. Vous pouvez visionner un film sur les enfants soldats au Népal (en anglais) sur le site
http://web.amnesty.org/pages/npl-260705-action-fra

Si vous avez un ordinateur portable relié à internet, vous pouvez diffuser ce film lorsque vous tenez votre stand. Attention, vous aurez besoin de Real Player.

AUTRES SITES INTERESSANTS

http://www.enfantsetdeveloppement.o...
Un projet de soutien aux enfants des rues du Népal

http://users.skynet.be/bikas/Pages/...
L’association belge Bikas est spécialisée sur les projets humanitaires et touristiques au Népal.

http://www.unicef.org/french/infoby...
Page de l’UNICEF consacrée au Népal.

VIDEOS
Vous pouvez aussi emprunter à la médiathèque le film suivant :

La complainte de Dhawli.
(Le Chemin des écoliers) :
Dans un village proche de l’Himalaya, les garçons vont à l’école. Les filles, non, elles ont trop à faire à la maison et dans les champs. Pour les aider et éviter qu’elles deviennent illetrées comme leur mère, l’Unicef a mis sur pied un programme spécial d’éducation pour filles. Ce système éducatif est décrit au travers du portrait de Dhawli, petite Népalaise de 12 ans. Des villageois, parents et institutrices témoignent.

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Rejoins un de nos groupes-écoles actifs !

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