Israël : une famille risque de se retrouver à la rue (AUP 5-06)

Muhammad Ishac Herbawi (h), Yousra Herbawi (f), Mansur Herbawi (h), leur fils, 24 ans et leurs cinq autres enfants, âgés de 13 à 21 ans risquent de se retrouver à la rue parce que la municipalité veut détruire leur maison.

Cette famille de Palestiniens habite dans leur maison de Jérusalem depuis 1989.
À cette époque, ils avaient construit leur maison sans permis de bâtir. En 1990, ils ont dû payer une amende et faire des papiers pour demander un permis de bâtirpour que leur maison ne soit pas démolie.

Vu qu’il n’existait pas de permis de bâtir pour cette zone, les Herbawi ont dû dépenser plein d’argent pour préparer les documents nécessaires.

Le problème, c’est que la municipalité a mis 15 ans pour établir un plan de construction pour cette zone.
Les autorités ont produit ce plan en 2004 et elles ont dit que leur maison ne respectait pas certaines règles de ce plan.

On leur a ordonné de quitter les lieux pour le 30 avril, date à laquelle la maison devait être démolie, et ils ont payé une amende de 30 000 shekels (5300 euros).
La famille Herbawi attend le jugement qui sera rendu le 7 juin, mais il y a de fortes chances pour que le juge autorise la démolition de leur maison.

Dans ce cas là, les Herbawi seront à la rue, avec très peu d’argent pour survivre et leur santé serait menacée : les parents n’ont pas de travail donc ils sont très pauvres.
En plus, un de leurs enfants est handicapé physique et mental. Il est cloué au lit et ne peut rien faire sans l’assistance de ses parents.

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Les autorités israéliennes démolissent souvent des maisons appartenant à des Palestiniens qui vivent à Jérusalem-Est ou dans d’autres parties des Territoires occupés, parce que ces habitations ont été construites sans permis de bâtir.

Mais généralement, on ne veut pas leur accorder de permis de bâtir. Depuis plus de 10 ans, les maisons des Palestiniens sont de plus en plus fréquemment démolies. En 2004, 200 habitations appartenant à des Palestiniens ont été détruites à Jérusalem-Est, ce qui a mis plus de 600 personnes à la rue.

Depuis qu’Israël s’est emparé de Jérusalem-Est en 1967, les autorités israéliennes essaient de limiter les constructions dans les quartiers palestiniens. À cause des ces expulsions forcées et de ces interdictions de construire, les Palestiniens disposent d’un espace de plus en plus petit pour s’installer et construire des maisons à Jérusalem-Est et dans ses environs. Le problème, c’est que les Palestiniens n’ont pas le droit de construire des bâtiments sur les endroits encore disponibles, parce que ces terres font partie de "zones vertes". Et quand les Palestiniens mènent des actions en justice, ils perdent leur procès. Par contre, aucune maison construite sans permis par des Israéliens n’a été détruite. Et les colonies israéliennes s’étendent toujours davantage.
Israël a signé le Pacte International sur les droits économiques, sociaux et culturels, donc ce pays doit respecter le droit de toute personne à avoir de la nourriture, un vêtement et un logement suffisants.

MODELE DE LETTRE

Monsieur le Maire,

Nous sommes des enfants... (âge) de l’école... (nom de l’école) en Belgique.

Nous sommes très préoccupés par la situation de Muhammad Ishac Herbawi, Yousra Herbawi, Mansur Herbaw, leur fils (24 ans) et leurs cinq autres enfants, âgés de 13 à 21 ans à qui l’on a ordonné de quitter leur maison, située à Abou Tour, à Jérusalem-Est.

Nous vous demandons de ne pas démolir leur habitation et nous vous prions d’annuler l’ordonnance de démolition ainsi que toutes les autres actuellement en attente dans le quartier de Jérusalem-Est.

Nous vous prions de veiller à ce que personne ne se retrouve sans toit à cause d’une expulsion.

Nous vous demandons aussi de modifier vos lois en respectant les accords internationaux et permettre ainsi aux personnes vivant dans ces maisons d’obtenir un permis.

En espérant que vous tiendrez compte de notre lettre, nous vous prions de croire à l’expression de nos sentiments les meilleurs.

Classe :
Adresse :
Signatures :

ENVOYEZ VOS LETTRES A :

Maire de Jérusalem :
Uri Lupolianski
Mayor of Jerusalem
Jerusalem Municipality
1 Safra Square
Jerusalem 91007
Israël
Fax : +972 2 629 6014
Courriers électroniques : lpuri@jerusalem.muni.il

Ambassade de l’Etat d’Israël
Avenue de l’Observatoire 40
1180 Bruxelles
Fax : 02.373.56.17
Email : brussels@israel.org

OPERATION COURAGE

BÉLARUS : MIKITA SASIM, en prison après avoir été tabassé !

Mikita Sasim, 20 ans est le leader de la révolution ’denim’ (symbole de liberté) au Bélarus. Il est actuellement détenu au centre de détention 6 de Baranavichy parce qu’il aurait refusé d’accomplir son service militaire.

Pourtant, Mikita voulait faire son service militaire.

Le 14 mars, lors d’une manifestation non-violente, il a accroché son T-shirt ’denim’ à un piquet parce que les policiers avaient confisqué les drapeaux et banderoles des manifestants.
En réponse à cet acte, les forces de sécurité auraient battu Mikita Sasim, à tel point qu’il a dû passer une semaine à l’hôpital.
On lui accorda un report de son service militaire en raison du traumatisme crânien qui a résulté de ce passage à tabac mais on l’a ensuite emprisonné.

L’acte provocateur non-violent de Mikita Sasim, qui lui a valu une violente répression, est à l’origine de l’adoption du bleu denim comme symbole de la liberté et de la libération par la société civile bélarusse.

Il sera jugé en mai au tribunal de Baranavichy et risque jusqu’à 3 ans d’emprisonnement s’il est déclaré coupable.

AGISSEZ !

Envoyez des cartes et des lettres de soutien et de solidarité à Mikita Sasim. Vos lettres fourniront un énorme soutien et une force considérable à Mikita Sasim dans cette période difficile.

Envoyez vos lettres à :

Mikita Sasim
Cell 8, Pre-trial detention centre No.6
Brestskaya Street, 258a
Baranavichy
Brest region 225320,
Belarus

Attention ! N’intervenez plus après le 07/06/06 : renseignez-vous auprès de votre section pour savoir s’il faut continuer à écrire.

BONNES NOUVELLES

IRAN : Ma’soumeh Kabi et son fils Imad ont été libérés le 28 avril après le paiement de leur caution. Les autres femmes et enfants qui avaient été emprisonnés en même temps (Sogrhra et Zeidan Khudayrawi, Sakina Naisi, Hoda, Ossama et Ahmad Hawashem) sont toujours en détention, mais nous ne disposons d’aucune autre information. Il semble qu’ils soient détenus uniquement pour forcer leur mari et père à se rendre aux autorités.
Vous pouvez donc continuer de demander aux autorités iraniennes de les libérer sans condition, car ils sont des prisonniers d’opinion. ( voir action urgente d’avril 2006)

CHINE : La militante des droits humains MAO HENGFENG a été libérée le 8 février. Elle avait été arrêtée à Pékin le 24 janvier en compagnie de sa fille. Les policiers les ont emmenées à Shanghai, où ils ont relâché sa fille. Mao Hengfeng a ensuite été détenue pendant seize jours dans une chambre d’hôtel. Elle a été insultée au début de sa détention, mais n’a subi aucune torture.

MALDIVES : Les prisonniers d’opinion AHMED IBRAHIM DIDI et NAUSHAD WAHEED ont été libérés le 22 février après quatre ans de prison. Ahmed Ibrahim Didi avait été condamné à la réclusion à perpétuité en 2002 en raison de sa collaboration au magazine Sandhaanu, diffusé sur Internet. Ce magazine, très populaire, contenait des articles critiques à l’égard du gouvernement. Naushad Waheed, artiste et dessinateur de presse, avait été arrêté la même année après avoir contacté Amnesty International et participé à des débats critiquant le gouvernement.

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