Action urgente : le gouvernement kenyan doit mettre fin aux expulsions forcées

Que s’est-il passé au Kenya le 10 mai 2013 ?

Vers 4 heures du matin, les habitants des quartiers informels de City Carton ont été réveillés et forcés de quitter leur maison par environ 200 jeunes hommes.
Ces derniers ont ensuite détruit presque 400 maisons.


(c) Amnesty International, 2013

C’est quoi, des expulsions forcées ?

C’est quand on oblige des personnes à quitter leur habitation contre leur volonté, sans pour autant leur apporter de solution de rechange (comme la possibilité de recevoir un autre logement de remplacement ou de l’argent pour compenser leur perte).

Les expulsions ne sont pas toujours illégales. Dans certains cas, on reconnait que l’État a le droit de demander aux habitants de déménager. Mais pour qu’une expulsion soit considérée comme légale, il faut qu’elle respecte une série de règles auxquelles ont agrée les États, c’est-à-dire qu’elle respecte ce qu’on appelle des "normes de droit international" (internationales, car prises par différents États !). Ces normes, par exemple, obligent les autorités à donner un nouveau logement à ceux qui ont été expulsés.


(c) Amnesty International, 2013

Et pourquoi ces gens ont-ils été expulsés de force ?

Les personnes qui vivent dans des quartiers informels sont les plus exposées au risque d’expulsion forcée.

Avant tout qu’est-ce qu’un quartier informel ?

Un quartier informel est une zone d’habitations construite de manière "non réglementaire". En d’autres mots, c’est quand des gens construisent (souvent eux-mêmes) des habitations sans avoir reçu de permis de la part des autorités de leur propre pays.

Pour cette raison, les autorités n’hésitent pas à démolir ces maisons considérées comme étant hors-la-loi, sans pour autant se demander comment et où vont vivre ceux qui y habitent.

Et pourquoi des gens construisent-ils ces maisons sans le permis des autorités ?

Nairobi est une des villes africaines les plus chères, mais c’est aussi là où il y a le plus de travail. De nombreuses personnes n’ont pas les moyens de s’acheter une maison réglementée, mais ils veulent quand même habiter sur place pour pouvoir travailler. C’est pourquoi ils construisent des maisons, souvent de leurs propres mains. Les groupes de maisons deviennent petit à petit des quartiers, qui, parfois, deviennent des "villes à côté des villes" qu’on appelle des bidonvillesvilles informelles .

Par ailleurs, ces quartiers et villes étant construits dans la pauvreté plus totale, ils n’ont souvent pas d’accès à l’eau, aux écoles, aux soins de santé et à la sécurité.


(c) Amnesty International, 2013

Ce qu’Amnesty pense des quartiers/villes informelles

Personne ne devrait être expulsé de sa propre maison, peu importe qu’elle soit réglementée ou pas.
En plus, les expulsions forcées sont reconnues comme étant illégales par les normes de droit international et régional.

C’est pour ça qu’on t’invite à signer la pétition demandant à la Secrétaire de Cabinet en charge des Terres, du Logement et du Développement urbain, d’arrêter toutes les expulsions forcées au Kenya et d’introduire une loi qui interdise les expulsions forcées, sauf dans les cas exceptionnels prévus par le droit international et régional.

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