Ce 16 octobre, la première action commence tôt le matin, juste à l’arrivée des étudiants à l’école...
Insoucieux de ce qui va se passer, nombreux se font coller dessus des étiquettes de différentes couleurs par les jeunes membres du groupe-école Amnesty.
Cette attaque colorée à leurs vestes et manteaux leur sera expliquée plus tard : en fait, chaque couleur représente une violation aux droits sexuels et reproductifs des personnes (comme le viol, le harcèlement sexuel, les mariages forcés).
Droits qu’en Belgique on considère comme toujours respectés alors qu’ils y sont encore souvent violés.
En effet 7 femmes par jour sont violées en Belgique.
Et ce chiffre ne comprend que celles qui le déclarent aux autorités...
Trois heures plus tard, une foule de spectateurs étudiants de première comme de rhéto encercle une dizaine de filles et garçons habillés de manière plutôt bizarre : les filles portent des faux gros-ventres et sont habillées en filles-soldats, en fillettes, certaines sont maquillées comme si elles avaient été battues...
Mises en ligne contre un mur, au coup de sifflet d’une leur collègue elles s’affalent par terre l’une derrière l’autre, une par minute.
Les filles, par cette action, voulaient témoigner qu’à chaque minute, une femme meurt dans le Monde suite à des complications liées à la grossesse où à l’accouchement.
À la fin du "spectacle", des écoliers de tout âge vont vers les acteurs et actrices leur poser toutes sortes de questions :
Pourquoi ces femmes meurent ?
Pourquoi l’absence d’hommes dans le spectacle ?
Où ont lieu ces graves violations aux droits fondamentaux des personnes représentées ?
Toutes ces questions nous témoignent le succès de cette action : les petits comme les grands se sont interrogés sur la violation de certains droits dont peut-être ils ne connaissaient même pas l’existence jusqu’à ce matin-là.
En plus, ils savent qu’ils peuvent dorénavant être accueillis dans la maisonnette bleue dans la cour, la maisonnette Amnesty, et y poser toutes leurs questions et/ou prendre part à la promotion des droits humains autour d’eux !
Le groupe-école Amnesty de l’Athénée Royal d’Uccle I compte désormais une trentaine de membres - filles comme garçons - très actifs.
N’hésite pas a regarder les interviews à certains de leurs membres pour découvrir qu’es ce qui qui les a portés à soutenir Amnesty et pourquoi soutiennent-ils le respect des droits sexuels et reproductifs dans le monde :
Le témoignage de Violette :
Le témoignage de Rozina et Aurélie :
Le témoignage de Cathérina et Noémie :
Le témoignage de Eduardo et Alicia :
Le témoignage d’Eduardo sur le rôle joué par l’éducation dans les relations filles/garçons :