Condamné à mort en 1991 pour le meurtre d’un policier, Troy Davis a, dès le début, clamé son innocence.
Neuf témoins et pas d’arme du crime
Lors du procès, neuf témoins l’avaient désigné comme étant l’auteur du coup de feu. Pourtant, l’arme n’a jamais été retrouvée ni même aucune empreinte digitale ou ADN.
Des preuves et des témoignages douteux...
Au fil du temps, sept des neuf témoins se sont rétractés, certains ont même affirmé avoir été incités par la police à accuser Troy Davis.
Par manque de preuves, plusieurs recours judiciaires ont abouti, à trois reprises, au recul de la date de son exécution.
Mais le 21 septembre 2011, après 20 ans d’emprisonnement, Troy Davis n’a pu y échapper.
Ce jour là, pourtant, un faible espoir avait jaillit puisque l’exécution avait été reportée en dernière minute. En effet, la Cour Suprême avait demandé à réexaminer son cas.
Malheureusement, après 4 longues heures d’une attente inhumaine, Troy Davis a bien été exécuté. La Cour Suprême ayant rejeté tous les recours sans la moindre motivation.
Troy Davis a donc été exécuté alors que des doutes énormes persistent quant à sa culpabilité.
Ses dernières paroles ont été : « Ce combat pour mettre fin à la peine de mort n’est pas gagné ou perdu à travers moi […]. N’arrêtez jamais de lutter pour la justice et nous vaincrons !" » « Je ne suis pas celui qui a commis le crime. Je n’avais pas d’arme. Continuez à chercher la vérité ».
Le combat continue
C’est pourquoi notre travail contre la peine de mort doit plus que jamais continuer.
Amnesty International appelle à poursuivre le combat pour l’abolition universelle de la peine de mort.
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