Côte d’Ivoire : les populations doivent être protégées

Depuis la victoire de Alassane Ouatarra, les conflits on commencé entre les pros Gabgo et les pros Ouatarra. Amnesty International se préoccupe de la sécurité des civils et des droits humains.

La côte d’ivoire est un pays avec 21 058 798 habitants en Afrique de l’ouest .La capitale est Yamoussoukro. La langue officielle est le français et la monnaie est le franc CFA (franc de la communauté financière africaine ).1€ = 656 CFA

carte cote d’ivoire

Le 26 octobre 2000, Laurent Gbagbo, historien et écrivain ivoirien, a été élu pour un mandat (Acte par lequel on donne à quelqu’un le pouvoir de parler ou d’agir en son nom) de cinq ans en Côte d’Ivoire. Durant son mandat, le pays sera soumis à une crise politico-militaire qui divisera le pays en deux.

Président pour normalement cinq ans, Laurent Gbagbo repoussera les élections présidentielles à six reprises, l’amenant à devoir affronter Alassane Ouatarra (premier ministre de 1995 à 2000) en 2010.
Lors des scrutins (moyen de vote qui consiste à déposer un bulletin dans une urne), Alassane Ouatarra prend la premier place et gagne les élections. Mais Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir et se déclare à nouveau président de la côte d’Ivoire.

laurent Gabgo
source :VOA News (US Government)














Cette décision va déchirer le pays en deux, avec d’un côté les pros Gbagbo et de l’autre les pros Ouatarra. La Côte d’Ivoire entre alors dans un conflit sanglant, mettant les populations civiles en danger de mort.

Amnesty ne prend pas position pour l’un ou l’autre parti mais met en avant les violation des droits humains commises pendant les affrontement.

Les représailles contre les partisans de Laurent Gbagbo doivent cesser

Des partisans présumés de l’ancien président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, risquent d’être victimes de violentes représailles, bien que le président Ouattara ait appelé, lundi, les Ivoiriens à « s’abstenir de tout acte de représailles ou de violences », indique Amnesty International.

Un témoin a raconté à Amnesty International comment un policier, appartenant à la même ethnie(Groupe d’êtres humains qui possède, en plus ou moins grande part, un héritage socio-culturel commun, en particulier la langue ) que Laurent Gbagbo, avait été appréhendé, ce matin, vers 10 heures, à son domicile et abattu à bout portant sous ses yeux.

« Des dizaines de jeunes gens se cachent actuellement à Abidjan par crainte d’être tués. Dans l’ouest du pays, des personnes soupçonnées d’être des partisans de Gbagbo sont également terrifiées. Beaucoup se trouvent toujours en brousse après que leurs villages eurent été brûlés et ces populations doivent être protégées  », a dit Véronique Aubert, directrice adjointe du Programme Afrique d’Amnesty International.

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Amnesty International se préoccupe du sort réservé aux dizaines de milliers de civils déplacés dans l’ouest du pays

La Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) doit assurer la protection des dizaines de milliers de civils déplacés dans l’ouest de la Côte d’Ivoire qui souhaitent - mais qui ont peur - de retourner dans leurs villages, a indiqué Amnesty International.

Une délégation d’Amnesty sur le terrain a constaté que des dizaines de villages, situés entre les villes de Guiglo et Blolequin (à 600 km à l’ouest d’Abidjan), ont été brûlés ou pillés et la quasi-totalité des habitants ont fui, suite aux affrontements qui ont eu lieu dans la région à la fin du mois de mars.

« Nous avons vu des villages fantômes avec presque aucun civil. La quasi-totalité des 30 000 civils vivant à Blolequin ont fui après les terribles combats et massacres qui ont eu lieu », a dit Gaëtan Mootoo.

« Le contingent (ensemble des personnes appelées à faire leur service militaire) de l’ONUCI qui est basé à Guiglo patrouille deux fois par jour dans la région, mais c’est totalement insuffisant pour protéger les populations civiles en danger.

Amnesty International appelle l’ONUCI à accroître de manière significative sa présence dans la région et notamment à Blolequin, afin d’assurer la protection des civils et de créer les conditions d’un retour sûr de ces populations dans leurs lieux d’origine », a dit Gaëtan Mootoo.

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