Tu le sais certainement, le 8 mars, partout dans le monde, des milliers de personnes se mobilisent pour favoriser le développement et le respect des droits des femmes.
Amnesty International ne manque pas d’agir pour ce combat, notamment grâce à sa campagne « Mon corps, mes droits », dont on t’a déjà parlé. Tu peux retourner voir l’article ici et signe dès maintenant la pétition pour cette journée internationale de la femme
Cette année encore, Amnesty s’est investi et a envahi visuellement quelques lieux du pays le jeudi 7 mars en distribuant des Dazibaos (ou affiches explicatives) pour le respect des droits des femmes. Voici déjà en avant-première ce Dazibao ici
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La condition de la femme a évolué dans certains endroits du monde. Toutefois, les femmes se sont parfois vues retirer certains droits et l’égalité dans les faits n’est pas encore atteinte. Une femme gagne toujours moins qu’un homme et est moins représentée dans les postes à responsabilités.
Amnesty dénonce des effets négatifs de certaines législations nationales et la passivité de certaines autorités nationales qui ne mènent pas d’enquête effective après des agressions ou ne prennent pas des mesures pour protéger les violations des droits reproductifs et sexuels.
Tant dans les faits que dans la loi, l’égalité femme-homme n’est pas respectée. Par exemple, dans certains pays la loi prévoit l’évitement d’une peine de prison pour un violeur s’il épouse sa victime. Une jeune fille marocaine s’est malheureusement suicidée récemment suite à son mariage forcé. Tu trouveras plus d’infos ici. .
Dans d’autres pays, suite aux manquements de protection contre les agressions envers les femmes par les autorités nationales, des femmes militantes tentent de protéger les victimes mais subissent aussi elles-mêmes des agressions, comme ce fut le cas en Égypte. La protection des défenseur-e-s des droits humains est également très important.
La dénonciation de cas de violence reste parfois difficile aussi dans notre pays. Les violences notamment conjugales sont pourtant encore à déplorer. En Europe, la violence au sein du couple touche une femme sur cinq.
Un autre groupe dont les droits sont souvent bafoués est les homosexuels, qui sont victimes d’agression uniquement à cause de leur orientation sexuel. En Afrique du Sud, les homosexuels ou militants sont victimes d’agression et parfois de meurtre. Ce fut le cas de Noxolo Nogwaza en 2011. De plus, l’enquête de sa mort n’a pas vraiment été effectuée de façon efficace. Tu trouveras plus d’info ici.
Pour toutes ces raisons Amnesty t’invite à agir ce 8 mars.
Action !
Tu peux signer la pétition ici et parler autour de toi du non respect de l’égalité homme-femme.
Tu peux aussi te rendre sur la page isavelives.be où des actions sont crées pour soutenir et demander le respect des droits des femmes. Inés Fernández Ortega et Valentina Rosendo Cantú sont parmi ces femmes qui demandent justice parce que leurs droits ont été bafoués. Elles ont toutes les deux été violées par l’armée mexicaine et réclament justice depuis près de 10 années. Tu peux les soutenir en nous demandant des cartes de soutien et demander au gouvernement mexicain d’enfin poursuivre les responsables en cliquant vers ce lien.