BÉLIZE

Bélize
CAPITALE : Belmopan
SUPERFICIE : 22 965 km²
POPULATION : 0,27 million
CHEF DE L’ÉTAT : Elizabeth II, représentée par Colville Norbert Young
CHEF DU GOUVERNEMENT : Saïd Wilbert Musa
PEINE DE MORT : abolie en pratique
COUR PÉNALE INTERNATIONALE : Statut de Rome ratifié
CONVENTION SUR LES FEMMES : ratifiée
PROTOCOLE FACULTATIF À LA CONVENTION SUR LES FEMMES : ratifié

Selon les informations recueillies, la police s’est rendue coupable de violences et a fait usage d’une force excessive. Huit personnes se trouvaient sous le coup d’une condamnation à mort à la fin de l’année. Des enfants ont été la cible d’atteintes très diverses à leurs droits fondamentaux.

Contexte
Des problèmes d’ordre économique ont suscité la colère de la population, qui s’est traduite par des grèves et des émeutes en janvier et en avril.
Le gouvernement a fait part de son souhait de modifier la Constitution, afin que la Cour de justice des Caraïbes devienne la plus haute juridiction d’appel pour le Bélize, en remplacement du Comité judiciaire du Conseil privé.

Peine de mort
Une personne a été condamnée à la peine capitale en 2005. L’année précédente, deux condamnations à mort avaient été prononcées, mais il n’y avait pas eu d’exécution. À la fin de l’année 2005, le Bélize comptait huit condamnés à mort. Il n’y a pas eu d’exécution dans ce pays depuis 1985.

Brutalités policières
Plusieurs informations ont fait état de violences imputables à la police, qui aurait notamment procédé à des arrestations arbitraires et se serait livrée à des actes de torture et à d’autres formes de mauvais traitements.
Un homme et ses deux fils ont été appréhendés, séparément, en juillet parce qu’ils étaient soupçonnés de dissimuler des éléments de preuve concernant l’attaque d’une banque. Les trois hommes auraient été battus et torturés à l’électricité avant d’être libérés sans inculpation.

Enfants
Dans ses observations finales sur un rapport présenté par le Bélize, le Comité des droits de l’enfant [ONU] s’est déclaré préoccupé par les violences commises sur des enfants dans le pays, tout en reconnaissant les efforts engagés par les autorités pour y remédier. Il s’est dit inquiet, en particulier, par les châtiments corporels, la discrimination contre des groupes d’enfants vulnérables, le fait que des enfants n’aient pas été déclarés à la naissance ou soient privés de nationalité et que les enfants non enregistrés n’aient pas accès aux services d’éducation et de santé, ainsi que par l’atmosphère générale de violence dans laquelle vivent de nombreux enfants béliziens.

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