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#JeSuisHumain-e : les femmes migrantes et réfugiées sont particulièrement exposées aux violences liées au genre avant, pendant et après leur parcours migratoires. Il est temps que la communauté internationale partage la responsabilité de protéger les réfugiés en augmentant de manière significative le nombre de places de réinstallation et d’autres voies sûres et légales offertes aux réfugiés ayant le plus besoin de protection, en particulier ceux qui ont subi des violences liées au genre ou sont menacés de telles violences.

Les réfugiées syriennes au Liban sont confrontées aux risques et aux menaces d’exploitation et de violences liées au genre.
Les réfugiées qui vivent au Liban sont exposées à la violence liée au genre, au harcèlement et à l’exploitation dans les lieux publics, à leur domicile et sur leur lieu de travail. Leur protection et leur accès à la justice sont minimes voire inexistants. Les femmes chefs de famille sont particulièrement prises pour cible et harcelées par des hommes qui savent qu’elles n’ont pas de mari ni d’autre homme de leur famille vivant avec elles au Liban.
Lire le témoignage de Maryam une Syrienne originaire de Homs. Elle est arrivée en 2013 au Liban, où elle vit maintenant avec sa famille

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Réfugiées syriennes au Liban
© Asia Alfasi/PositiveNegatives
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La Syrie, le Liban et les réfugiés en Chiffres

+ 4 Millions
de personnes ont fui la Syrie depuis 2011
+ 1 Million
d’entre elles sont au Liban
25 %
de réfugiés au Liban
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Les itinéraires de migration passant par la Libye posent de graves problèmes de sécurité pour les réfugiées, qui sont exposées au risque d’enlèvement, de traite des êtres humains, de viol et d’autres formes de violences liées au genre.
Sur le trajet, les réfugiées et les migrantes sont particulièrement exposées au risque de violences sexuelles et liées au genre, à tel point que certaines décident de prendre des contraceptifs avant d’entreprendre le voyage afin de ne pas tomber enceintes en cas de viol. Elles sont agressées sexuellement par les passeurs eux-mêmes, par des trafiquants ou par des membres de groupes armés. Ces agressions ont lieu le long des itinéraires de migration, ainsi que chez des particuliers ou dans des entrepôts abandonnés, non loin de la côte, où les femmes sont retenues en attendant d’embarquer pour l’Europe.
Lire le témoignage de Ada une Nigériane originaire d’Eziowelle. Elle est arrivée en Libye en mai 2015, puis a gagné l’Italie en décembre de la même année.

Les femmes et les personnes LGBTI réfugiées qui fuient des violences dignes d’une zone de conflit dans les pays du « triangle Nord » sont exposées à un risque élevé de violences liées au genre dans leur pays d’origine et dans les pays qu’elles traversent. Or, les pays d’accueil comme le Mexique ne leur offrent pas une protection appropriée.

Les gouvernements des pays du « triangle Nord » ne sont souvent guère disposés à reconnaître à quel point cette explosion de violence a transformé les flux migratoires. Les femmes, les filles et les personnes LGBTI sont exposées à un risque élevé de violences liées au genre dans leur pays d’origine et dans les pays qu’elles traversent, et souffrent de plus en plus des répercussions de la violence. Entre 2008 et 2015, le taux d’homicides de femmes a augmenté de 60 % au Salvador et de 37 % au Honduras. Les personnes LGBTI sont souvent victimes d’atteintes aux droits humains, de manœuvres d’intimidation et d’autres violences en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identé de genre
Lire le témoignage de Diana une Hondurienne de 39 ans qui a fui son pays à cause de la violence des bandes criminelles. Elle vit au Mexique, où elle a demandé l’asile.

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Amériques - Triangle du nord
© Asia Alfasi/PositiveNegatives

Les réfugiés et la problématique du genre

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La dimension de genre entre en ligne de compte dans de nombreuses préoccupations concernant les réfugiés, par exemple :

— les préjugés liés au genre et à l’origine ethnique ou à la religion
— les violences sexuelles et liées au genre avant, pendant et après le déplacement
— le genre comme cause profonde du déplacement
— les risques d’enlèvement, de violences liées au genre et de traite pendant la fuite
— les questions de genre liées aux conditions de vie dans les pays d’accueil
— l’absence de procédures de détermination du statut de réfugié tenant compte des questions de genre
— la prise en compte des questions de genre dans les procédures de réinstallation

#JeSuisHumain-e et je veux une Belgique qui protège celles et ceux qui en ont besoin

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