A l’approche des prochaines éléctions, les droits humains sont à nouveau en danger

Alors que la République démocratique du Congo (RDC) commémore le 56e anniversaire de son indépendance, Sarah Jackson, directrice adjointe du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International, a déclaré :

«  Les droits humains se trouvent de nouveau menacés en RDC car les autorités répriment durement les militants de l’opposition et les défenseurs des droits humains.

« L’échéance électorale de novembre se rapproche et il est essentiel que le régime tolère les critiques et libère immédiatement et sans condition tous les militants détenus uniquement pour avoir exercé de manière pacifique leurs droits aux libertés d’expression et de réunion. Ces personnes n’ont commis aucune infraction et leur détention arbitraire prolongée n’est que le reflet d’une parodie de justice. »

Complément d’information

Amnesty International a recueilli des informations qui indiquent une multiplication des actes d’intimidation et de harcèlement visant des défenseurs des droits humains, ainsi que des personnalités politiques et des sympathisants de l’opposition, à l’approche de la date butoir fixée pour la tenue des élections. En outre, des dizaines de jeunes militants demeurent derrière les barreaux – notamment Fred Bauma et Yves Makwambala, que l’organisation considère comme des prisonniers d’opinion – pour le simple fait d’avoir protesté contre ce qu’ils estimaient être une manœuvre du président Kabila en vue de se maintenir au pouvoir après décembre 2016, une fois achevé son deuxième et dernier mandat selon la Constitution.

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