États-Unis : Décret réfugiés cruel

Le nombre limite de 50 000 réfugiés réinstallés dans le pays, établi par le président Donald Trump dans un décret signé le 6 mars, a été atteinte par les États-Unis le 13 juillet.

Il s’agit là du plus faible nombre d’admissions jamais décidé par l’exécutif. Naureen Shah, directrice de campagne au sein d’Amnesty International États-Unis, a déclaré :

« Le programme cruel du gouvernement de Donald Trump pour interdire aux réfugiés d’entrer dans le pays fait courir un risque encore plus grand à des milliers de personnes fuyant la guerre et la violence dans le monde entier. Nombre des 26 000 hommes, femmes et enfants réfugiés qui ont déjà subi les enquêtes de sécurités et ont obtenu une première approbation en vue de leur venue et de leur installation aux États-Unis pourraient se retrouver bloqués en raison de l’interprétation étriquée, par l’administration, de la récente décision de la Cour suprême concernant le décret. Les États-Unis tournent le dos à des personnes qui fuient certaines des situations les plus désespérées dans le monde.

« Tout au long de leur histoire, les États-Unis ont aidé les gens à reconstruire leur vie. Et en échange, ces derniers ont contribué à insuffler une énergie nouvelle aux villes, aux entreprises, à l’économie. L’interdiction prise par le gouvernement de Donald Trump a conduit à des barrières insensées qui laissent livrés à un danger certain des grands-mères, des cousins, des tantes, des oncles, et même des enfants déjà rendus orphelins par la guerre. Le Congrès ne doit pas laisser durer cette politique intolérante. Il doit invalider le décret anti-immigration une bonne fois pour toute.  »

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