En réaction à ces déclarations [1]l, Nicholas Bequelin, directeur régional pour l’Asie de l’Est et du Sud-Est à Amnesty International, a déclaré :
« La Chine fait des déclarations trompeuses et invérifiables pour tenter, en vain, de dissiper les inquiétudes du monde entier au sujet de la détention de masse des Ouïgours et des membres d’autres minorités ethniques du Xinjiang.
« Nous n’avons reçu aucune information relative à des libérations de grande ampleur, d’ailleurs, les familles et les amis des personnes incarcérées nous disent qu’ils ne parviennent toujours pas à contacter leurs proches.
« Compte tenu du passif de la Chine en matière de censure sévère, de mensonges criants et de faux-fuyants systématiques lorsque la situation dans le Xinjiang est concernée, il est capital que des enquêteurs des Nations unies spécialistes des droits humains, des observateurs indépendants et les médias soient autorisés de toute urgence à circuler librement dans la région. »