Risque de réclusion à perpétuité pour des affrontements à la frontière

À l’approche du jugement attendu dans le procès d’un Syrien accusé d’avoir commis un « acte terroriste » lors d’affrontements avec des garde-frontières hongrois à la frontière serbo-hongroise l’an dernier, une équipe d’Amnesty International se trouve au tribunal et est disponible pour des entretiens.

L’homme, résident permanent de Chypre, qui ne peut être identifié que sous le nom d’Ahmed H., encourt la réclusion à perpétuité s’il est reconnu coupable. Ses parents âgés – il les a aidés à fuir la Syrie et à venir en Europe – ont été précédemment déclarés coupables d’entrée illégale sur le territoire et d’émeute, en lien avec les mêmes événements au poste-frontière de Röszke, en septembre 2015.

« Ahmed H. n’a fait qu’aider sa famille à fuir la Syrie. Son procès pour « acte terroriste », un chef d’accusation particulièrement saugrenu, est symptomatique de tout ce qui pose problème concernant le traitement révoltant réservé aux personnes qui cherchent une protection en Europe, a déclaré Kartik Raj, chargé de campagne à Amnesty International.

« Le récent accroissement des pouvoirs en matière de lutte contre le terrorisme en Hongrie, couplé à la répression exercée contre les migrants et les réfugiés, représente une tendance inquiétante qui doit être renversée. »

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