1000 élèves de Bruxelles, de Wallonie et de Flandre se mobilisent pour la liberté d’expression

Ce vendredi 20 octobre, aura lieu à la la place de la Bourse à Bruxelles une grande journée de mobilisation et d’actions qui regroupera quelque 1 000 élèves venus d’écoles bruxelloises, wallonnes et flamandes. Cet événement clôturera la semaine d’action Pas d’accord, j’assume ! / Schrijf-ze-Vrijdag

Tout au long de cette journée, des jeunes se produiront sur scène pour présenter des créations artistiques (danse, musique, saynètes...), tandis que d’autres, sur des grandes tables disposées autour de la scène, écriront des lettres en faveur de prisonniers d’opinion.

L’après-midi, les activistes en herbe rencontreront Esdras Ndikumana, un journaliste burundais arrêté et torturé simplement parce qu’il a voulu faire son travail. Ils accueilleront également plusieurs dizaines de leurs congénères qui auront participé à une grande course-relais par une session de « free hugs ».

« La défense du droit à la liberté d’expression est, depuis sa création, l’un des piliers du travail d’Amnesty International. Avec PADAJA, nous voulons sensibiliser les jeunes sur l’importance de cette liberté fondamentale, mise à mal partout dans le monde, y compris en Europe. Durant une semaine, avec comme point d’orgue la grande journée de vendredi, des milliers d’élèves et d’enseignants exercent leur créativité pour mettre en valeur la liberté d’expression et agir concrètement en faveur d’individus qui sont en danger pour le simple fait d’avoir exprimé leur opinion » , explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.

Les cas pour lesquels agiront les jeunes militants sont Ahmet Şık et Zehra Dogan, deux journalistes turcs emprisonnés dans le cadre de l’exercice de son métier pour l’un et pour avoir publié l’un de ses tableaux sur les réseaux sociaux pour l’autre ; Bayram Mammadov et Giyas Ibrahimov, deux jeunes azerbaïdjanais condamnés à 10 ans de prison pour avoir inscrit un graffiti contestataire sur la statue de l’ancien président azerbaïdjanais, Heydar Aliyev et l’avoir publié sur Facebook ; Tep Vanny, symbole du militantisme pacifique au Cambodge, emprisonnée pour ses activités militantes en faveur de familles expulsées de force de chez elles ; Fomusoh Ivo Feh, condamné à 10 de prison au Cameroun suite à l’envoi d’un SMS sarcastique faisant référence à Boko Haram.

Du 16 au 20 octobre, quelque 550 écoles wallonnes, flamandes et bruxelloises participent à la grande semaine d’action d’Amnesty International Pas d’accord, j’assume ! / Schrijf-ze-Vrijdag.

Durant ces cinq jours, plusieurs milliers d’élèves âgés de 10 à 20 ans se mobilisent à travers tout le pays en proposant différentes activités allant de l’organisation de jeux ou d’expositions à une « flashmob » ou un concert en passant par la mise en place de stands de signature de pétitions et de marathons d’écriture de cartes de soutien.

Depuis 2010, en octobre ou novembre, Amnesty International propose aux élèves de l’enseignement secondaire de Wallonie et de Bruxelles de se mobiliser de façon concrète et créative durant une semaine sur un thème en lien avec les droits humains, lequel change chaque année. Le temps d’une journée, d’une récréation ou d’une pause de midi, les jeunes transforment leurs écoles en théâtre d’actions pour défendre et soutenir les victimes des violations des droits humains ainsi ceux qui les défendent.

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