Le président Donald Trump doit respecter les droits humains

Ce vendredi 20 janvier, à l’occasion de l’investiture de Donald Trump en tant que 45e Président des États-Unis, Amnesty International se joindra à la Marche Mondiale des femmes, qui aura une déclinaison belge à Bruxelles, sous le nom de « Light4Rights ». Une pétition demandant à Donald Trump de respecter les droits humains, aux États-Unis et dans le monde, a également été lancée ce vendredi par l’organisation.

« Comme beaucoup de gens partout sur la planète, nous avons été horrifiés par la rhétorique de peur et de haine employée par Donald Trump au cours de sa campagne électorale. A l’heure où il va prendre officiellement ses fonctions en tant que Président de la première puissance mondiale, nous l’exhortons à faire un choix clair et définitif en faveur des droits humains. Depuis sa création, Amnesty International œuvre à amener les dirigeants du monde à respecter les droits humains. Donald Trump ne fera pas exception », selon Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.

nous l’exhortons à faire un choix clair et définitif en faveur des droits humains

Alors que Donald Trump s’apprête à prêter serment lors de son investiture pour devenir le 45e président des États-Unis, Amnesty International l’exhorte, ainsi que son administration, à protéger les droits fondamentaux aux États-Unis comme à l’étranger.

« En tant que président, Donald Trump doit se départir des discours de haine qui ont émaillé sa campagne et s’engager à protéger les droits humains de chacun », a déclaré Margaret Huang, directrice d’Amnesty International États-Unis.

Amnesty International demande tout particulièrement à Donald Trump de protéger les personnes touchées par les conflits armés et les crises, et de garantir les protections à l’égard des défenseurs des droits humains.

« Nous nous trouvons face à une crise humanitaire mondiale. Le nombre de personnes qui fuient les violences et les troubles est plus élevé qu’à toute autre période depuis la Seconde Guerre mondiale, a déclaré Margaret Huang. Les États-Unis ont une tradition d’accueil vis-à-vis de ceux qui cherchent refuge ; en effet, c’est un pays qui a largement été fondé et construit par des immigrants et des réfugiés.

« En outre, les États-Unis doivent s’attacher à protéger et saluer ceux qui défendent les droits humains, dans le pays comme à l’étranger. Les attaques visant les manifestants pacifiques, les prisonniers d’opinion, les journalistes, les dissidents et les minorités ne sauraient être tolérées.

Personne ne doit voir sa sécurité mise en péril pour avoir défendu sans violence les droits humains ou avoir contesté des politiques menées », a déclaré Margaret Huang.

Amnesty International a déjà fait part de ses préoccupations au sujet des propositions de campagne de Donald Trump – notamment établir un registre des musulmans et interdire l’entrée sur le territoire des réfugiés musulmans – et des attaques rhétoriques visant les femmes, les gens de couleur, les personnes souffrant d’un handicap, les personnes LGBTI, les militants, les journalistes et les détracteurs. Par ailleurs, l’organisation demande au président nouvellement élu de rejeter publiquement l’usage de la torture et de fermer le centre de détention de Guantánamo.

« Au président Trump, nous voulons dire : chaque jour de votre mandat, chacune de vos décisions façonnera votre héritage. Vous pouvez choisir de laisser le monde dans un meilleur état, ou de léguer un monde dans lequel la haine, la peur et la discrimination gagnent du terrain. Nous vous exhortons à condamner la haine et à protéger les droits fondamentaux  », a déclaré Margaret Huang.

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