États-Unis, La pandémie ne donne pas le droit de restreindre l’accès à l’avortement

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Le Texas [2] a annoncé son plan pour faire reculer de manière agressive le droit à l’avortement dans le but de stopper la propagation du COVID-19.

En réaction, Amnesty International États-Unis a déclaré :

« Il est déplorable que le Texas utilise le COVID-19 comme excuse pour restreindre les droits reproductifs. La seule personne à même de décider si un avortement est “essentiel” est celle qui est enceinte, pas l’État du Texas. L’avortement ne doit jamais être érigé en infraction, et ce quelles que soient les circonstances », a déclaré Tarah Demant, directrice du programme Genre, sexualité et identité à Amnesty International États-Unis.

« En outre, le fait de déclarer que les cliniques d’avortement ne sont pas essentielles ne limitera pas les besoins en matière d’avortement. Restreindre les avortements n’en réduit pas le nombre, cela les rend dangereux, ce qui a pour conséquence que certaines personnes deviennent plus vulnérables. Malheureusement, nous avons pu voir cette pratique dangereuse commencer à se généraliser, avec des États comme l’Ohio et le Mississippi [3] qui ont mis en œuvre des restrictions similaires. Aucun gouvernement ne devrait utiliser cette pandémie comme excuse pour mettre en œuvre des politiques hostiles aux droits humains. »

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