« Il est très préoccupant que le chef de l’état-major de l’armée fasse semble-t-il pression et menace la Cour suprême brésilienne, affichant un mépris flagrant pour l’état de droit et les garanties prévues par la loi » a déclaré Jurema Werneck, directrice d’Amnesty International Brésil.
« Les plus hautes autorités brésiliennes doivent réaffirmer leur engagement total et inconditionnel envers l’état de droit, la Constitution et le respect des droits fondamentaux. »
Le général Villas Boas, chef de l’état-major de l’armée, a assuré sur Twitter que l’armée partageait le sentiment de « rejet de l’impunité » manifesté par les Brésiliens.
La Cour suprême doit se prononcer sur la requête en habeas corpus de l’ancien président Lula le 5 avril.