Amnesty International se félicite de l’engagement pris en faveur de la fermeture de Guantánamo

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La déclaration du président élu Barack Obama lors d’une interview sur CBS dimanche 16 novembre, selon laquelle il respecterait son engagement en faveur de la fermeture du centre de détention de Guantánamo, constitue un pas dans la bonne direction.

Amnesty International se félicite de la confirmation par le président élu de son intention de fermer Guantánamo et de veiller à ce que les États-Unis n’aient pas recours à la torture, a déclaré Rob Freer, responsable des recherches sur les États-Unis à Amnesty International. Nous l’incitons à prendre les choses en main après son investiture en janvier, en mettant immédiatement fin à toutes les pratiques de détention et d’interrogatoire contraires au droit international qui ont été mises en œuvre par les États-Unis .

Nous demandons instamment au président élu Barack Obama de passer à l’acte pendant les 100 premiers jours de sa présidence, et de faire la preuve de son engagement en faveur du respect par les États-Unis de leurs obligations internationales en prenant rapidement un décret interdisant les actes de torture et les autres formes de mauvais traitements tels que définis par le droit international.

Le président George W. Bush avait lui aussi dit que les États-Unis ne tortureraient pas, mais l’utilisation du simulacre de noyade et d’autres techniques d’interrogatoire renforcées contre les personnes détenues secrètement par la CIA, et les tortures et autres formes de mauvais traitements auxquelles ont été soumis des détenus en Afghanistan, en Irak et à Guantánamo ont indiqué le contraire. Ces pratiques montrent malheureusement que, au nom de la sécurité nationale, les États-Unis ont autorisé et justifié l’utilisation de la torture et d’autres méthodes illégales , a conclu Rob Freer.

Amnesty International appelle également le président élu à soutenir la création d’une commission indépendante d’enquête sur tous les aspects des pratiques de détention et d’interrogatoire mises en œuvre dans le cadre de la guerre contre le terrorisme , et à veiller à ce que chacun soit tenu de rendre des comptes pour les violations des droits humains commises dans ce contexte.

L’organisation a écrit au président élu Barack Obama pour lui demander de faire le nécessaire pour que la fermeture de Guantánamo, la fin de la torture et des autres formes de mauvais traitements et le soutien à apporter à la création d’une commission d’enquête figurent parmi ses priorités pour les 100 premiers jours de son mandat.

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