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Nouvelle présentation, même peur et même haine

Le décret présidentiel de Donald Trump sur l’immigration a été révisé, mais il n’en reste pas moins éminemment discriminatoire.

Cette interdiction, prétendument destinée à garantir la sécurité nationale, reprend la plupart des éléments les plus détestables de la première version du décret rejetée par la justice américaine.
Le président des États-Unis a de fait fermé la porte à toutes les personne – y compris aux réfugiés – venant de Syrie, d’Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan et du Yémen. Ces six pays ont deux caractéristiques en commun : ils sont majoritairement musulmans, et un grand nombre de leurs citoyens tentent d’obtenir l’asile à l’étranger pour échapper à de graves violations des droits humains telles que la persécution, les bombardements menés sans discernement, et la torture.
Au lieu de juguler les excès de la première interdiction, la version révisée du texte introduit une politique xénophobe ciblant les musulmans, en mutation constante, telle un virus, et toujours plus résistante. Et comme pour un virus, ses effets ne peuvent pas être facilement contrôlés. En savoir plus

« On se souviendra du geste de Donald Trump, fermer la porte aux personnes qui fuient la terreur, comme de l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire des États-Unis », Salil Shetty, Secrétaire général d’Amnesty International

Montrez au président qu’il existe une mobilisation massive pour soutenir les réfugiés et dénoncer la discrimination et la haine

Signez la pétition, refusez la peur et la haine
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Lundi 20 février 2017, Amnesty rejoignait la manifestation organisée par la coalition associative Light4Rights qui s’est tenue à l’occasion de la venue du Vice-président américain, Mike Pence.
Une centaine de personnes ont manifesté au rond-point Schuman avec des messages visant les politiques de l’immigration, les droits des femmes et l’accès à la santé.

Les conséquences de la politique migratoire de Trump

Les décisions prises par le président condamnent des personnes ayant besoin de protection à un état de peur.

Le nouveau décret menace d’anéantir les espoirs de milliers de personnes qui fuient les conflits et les persécutions dans des pays déchirés par la guerre et qui cherchent à se mettre en sécurité.
Á lire : 3 cas concrets de personnes dont les vies sont bouleversées suite à la signature de ce décret

« Selon le gouvernement américain, ces mesures ont été prises pour protéger les États-Unis du terrorisme, induisant ainsi l’idée qu’il existe un lien direct entre les réfugiés et les terroristes, alors même qu’ils fuient à la terreur et la violence. C’est insupportable. » Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International

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©AFP / Nicholas Kamm

Les sept premières mesures de Donald Trump qui sabotent les droits humains

Le président américain n’a guère perdu de temps pour mettre en actes son discours toxique de campagne. Au cours de ses deux premières semaines à la présidence, il a fait passer une série de décrets répressifs, qui menacent les droits fondamentaux de millions de personnes, aux États-Unis et à l’étranger.

Ces mesures engendrent un climat de peur pour les minorités, les communautés LGBTI, les femmes, les migrants, et les défenseurs des droits humains. Sa rhétorique envers les médias, qu’il désigne comme étant corrompus, laisse aussi à craindre pour la liberté de la presse et la liberté d’expression.
Á lire : les 7 mesures dans le détail

Un bébé reste bloqué loin de sa famille en raison du chaos provoqué par le décret anti-musulmans.

C’était un choix déchirant à laquelle aucune famille ne devrait être confrontée. Devaient-ils rester ensemble, avec leurs deux filles en bas âge, et laisser passer ce qui serait peut-être leur seule chance d’échapper aux horreurs de la guerre, ou rejoindre la liberté mais laisser derrière eux leur bébé d’un an dans un pays étranger, à l’autre bout du monde ?
Lire son histoire

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Manifestation contre le décret anti-Musulmans
© Mark Runnacles/Getty Images
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Des chiffres qui montrent que Trump ignore les réfugiés


110 000
Nombre de personnes réfugiées que Barack Obama s’est engagé à autoriser en 2017

50 000
Limite annuelle fixée par Donald Trump - 60 000 réfugiés privés de réinstallation aux États-Unis rien qu’en 2017

4,8 millions
Nombre actuel de réfugiés syriens, dont aucun ne sera autorisé à entrer aux États-Unis

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